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Législatives en Tunisie : "Le principal risque pour le pouvoir, c’est la rue"

Jeudi 29 Décembre 2022

La débâcle des élections législatives va-t-elle permettre au pouvoir tunisien de mettre en place les réformes financières qu'il prévoit ? Le camouflet du scrutin, marqué samedi 17 décembre par une abstention record de plus de 90 %, permet d'en douter. Le président Kaïs Saïed, dont l'opposition réclame le départ, se retrouve très affaibli pour redresser une économie à la peine.
 
Seuls 8,8 % des électeurs tunisiens se sont rendus aux urnes pour participer aux élections législatives en vue d'élire un nouveau Parlement, privé de pratiquement tout pouvoir, dernière étape de la transformation du pays en régime ultra-présidentiel sous la houlette de Kaïs Saïed.
 
"Le principal risque pour le pouvoir tunisien, c'est la rue, estime Vincent Geisser, politologue et sociologue au CNRS. On peut s'attendre à des manifestations relayées par le syndicat national historique, l'UGTT (Union générale tunisienne du travail), qui pourrait être du côté de la population dans les protestations et se réconcilier avec ses anciens alliés pour former un bloc d'opposition face à un président de plus en plus isolé." (France24 avec AFP)
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