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Le trafiquant d'armes nigérien "Petit Boubé" décroche un contrat majeur au Sénégal : 45 milliards FCFA - 2 ministres signataires du contrat (Enquête OCCRP)

Mercredi 26 Octobre 2022

Un contrat consulté par l’OCCRP (d'un montant de plus de 45 milliards FCFA) montre comment Aboubakar Hima, qui aurait détourné des millions de dollars d’un contrat d’armement de 240 millions de dollars de son pays natal le Niger, pourrait reprendre ses vieilles habitudes hors de chez lui, comme au Sénégal. Le contrat a été signé par les ministres Abdoulaye Daouda Diallo (Finances et Budget) et Abdou Karim Sall (Environnement et Développement durable), mais ils ne sont plus en place dans le gouvernement formé en septembre dernier.


 
POINTS CLES :

● Lavie Commercial Brokers, une entreprise à l'origine d’une récente transaction au Sénégal, a été enregistrée par Aboubakar Hima, qui a été accusé d’écumer des contrats d’armements surévalués et parfois de ne pas livrer d’armes du tout.

● Outre les accusations contre lui au Niger, Hima a été déclaré recherché par l’agence anti-corruption pour son rôle dans les contrats d’armements douteux d’une valeur de 400 millions de dollars.

● Le nouveau contrat sénégalais a été signé au nom de l’entreprise de M. Hima par David Benzaquen, un ancien employé d’un marchand d’armes israélien, qui s’est substitué au directeur général de la société.  
 
 Au début de de cette année 2022, un ministère sénégalais a signé un important contrat d’armement de 77 millions de dollars. Chose inhabituelle dans cet accord : il a été signé avec une société locale qui avait été créée deux mois plus tôt, Lavie Commercial Brokers. Lavie a accepté de fournir au ministère des fusils d’assaut, des armes semi-automatiques et autres..
 
Un contrat inhabituel à d'autres égards - il n’a pas fait l’objet d’une procédure d’appel d’offres et n’a pas été publié en raison de la loi sénégalaise sur le secret défense. Mais l’OCCRP, en partenariat avec le journal israélien Haaretz, a obtenu une copie du document et appris que Lavie Commercial Brokers a été incorporé en fait par un célèbre marchand d’armes ouest-africain Aboubakar M. Hima, soupçonné d’avoir détourné des millions de dollars de contrats d’armement surfacturés dans son pays d’origine, le Niger. Un expert qui a discuté de l'accord avec les journalistes de l'OCCRP déclare que certaines irrégularités du contrat suggéraient que son prix pouvait également avoir été surévalué.
 
M. Hima n'est pas étranger à la controverse. Il a vu quelques-uns de ses millions saisis par les autorités américaines et sud-africaines pour des transactions d’armes illicites et est recherché au Nigeria  pour son rôle présumé dans la conclusion de contrats d’armement frauduleux avec le gouvernement.
 
Peut-être conscient de sa propre notoriété, M. Hima chercherait a dissimulé son implication dans le contrat d’armement sénégalais. Bien qu’il soit la seule personne nommée sur des documents d’enregistrements de Lavie Commercial Brokers, le contrat a été signé au nom de son entreprise par David Benzaquen, le gérant général de l’entreprise.
 
Benzaquen est fondateur d’une société israélienne appelée Lavie Strategies, qui est autorisée à exporter des armes par le ministère israélien de la défense. C'est un ancien employé d'un marchand d'armes israélien Gabi Peretz, un ami proche du Président du Sénégal Macky Sall. M. Peretz est connu pour offrir des équipements militaires aux pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale. À l’époque où la société de M. Hima a obtenu le contrat du Sénégal, M.Peretz a offert une ligne de crédit de 300 millions d’euros à l’armée sénégalaise, selon le magazine Africa Intelligence.
 
Contacté par l’OCCRP, M. Peretz indique ne plus avoir de contact avec M.Hima depuis 2015 et déclare ne pas connaître de société appelée LaVie Commercial Brokers. Il a ensuite indiqué ne plus travailler avec M. Benzaquen depuis 2018 et “qu’il ne nous représente pas”. Il Indique enfin  qu’il n’a pas non plus connaissance du contrat passé entre  LaVie et l’Etat du Sénégal. 
 
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FENÊTRE : LAVIE STRATEGIES
 
Lavie Strategies de Benzaquen a été constituée en Israël au 2013 sous le nom de "Gour Arye Africa Ltd" a changé son nom en Lavie Strategies en 2019. D'après son Site Web, Lavie Strategies est aussi présente au Cameroun, en République Démocratique du Congo, au Niger, au Nigeria et en Côte d’Ivoire, et se spécialise dans des projets provenant des secteurs militaires, agricoles et médicaux.

On ne sait pas exactement comment Lavie Commercial Brokers – qui a été enregistrée par Hima au Sénégal en novembre 2021 – est liée à Lavie Strategies de Benzaquen, mais nos journalistes ont trouvé un certain nombre d'autres sociétés portant le même nom dans le monde, la plupart étant liées à M. Hima ou à Benzaquen.

Au Burkina Faso, les documents d'enregistrement de l’entreprise montrent que Hima est le gérant de Lavie Commercial Brokers et de Lavie Consulting Limited, toutes deux créées en janvier 2022. Au Niger, M. Hima est le gérant de Lavie Strategies Limited et de Lavie Consulting, toutes deux constituées début 2021.

Des informations sur des entreprises au Dubaï montrent l'existence de Lavie Commercial Brokers aux Émirats arabes unis. Il n'y a pas de propriétaire ou de gestionnaire nommé, mais l'adresse e-mail de contact est david@lavie-stratgies.com, suggérant que Benzaquen joue un rôle dans l'entreprise.
Les journalistes ont également identifié un Lavie Strategies Burkina au Burkina Faso et Lavie Consulting LLC au Delaware, aux États-Unis, bien que ni M. Hima ni Benzaquen n'apparaissent dans les documents sur ces entreprises.

 
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L'institution sénégalaise qui a signé le contrat n'était pas l'armée mais plutôt le ministère de l'Environnement et du Développement durable. C’est parce que, depuis des décennies, le Sénégal est en proie à un conflit armé avec des rebelles dans la région de la Casamance, le long de ses frontières avec la Gambie et la  Guinée-Bissau. Les groupes de guérilla dans les forêts se sont autofinancés grâce à de la contrebande de bois et de cannabis, et les gardes forestiers sénégalais, supervisés par le ministère de l’Environnement, sont armés en conséquence. Les experts se sont toutefois demandés si le ministère de l’Environnement était prêt à signer un contrat d’armement aussi important et secret.
 
« On peut se poser la question de savoir s'il est vraiment nécessaire [que les gardes forestiers aient des fusils d'assaut] », a déclaré le professeur Sémou Ndiaye, consultant et chercheur en corruption et bonne gouvernance.
 
« [L'arrangement]...c’est l'opacité. C'est des marchés qui sont passés par entente directe et naturellement, le risque est toujours élevé qu’il y ait corruption […] à la limite les autorités peuvent faire ce que bon leur semble […] et il y a beaucoup de risques qu’il y ait surfacturation [sur des contrats]. »
 
Un analyste de la sécurité sénégalaise, qui a demandé à ne pas être nommé car il n’était pas autorisé à parler aux journalistes, a déclaré qu’il était « très peu probable » que le ministère de l’environnement dépense des dizaines de millions en armes.
 
« Il y a eu récemment une augmentation des combats entre l’armée et les rebelles en Casamance, mais je ne suis pas au courant d’incidents majeurs avec les gardes »,  a-t-il ajouté. «  Je ne pense pas qu’un contrat aussi important ne soit signé que par un seul ministre sans l’implication des forces de sécurité. Et le ministère de l’Environnement n’achète  pas d’armes pour l’armée. »

 Les experts ont déclaré qu'il était surprenant et problématique que le Sénégal signe un important contrat d'armement avec un revendeur reconnu coupable d'avoir fraudé d'autres gouvernements.
 
« Aucun acheteur responsable, qu’il s’agisse d’une agence gouvernementale ou d’un entreprise privée, ne fait affaire avec un individu qui a des antécédents de transactions frauduleuses », a déclaré Richard Messick, un ancien spécialiste des opérations de la Banque mondiale, qui est maintenant consultant pour des organisations internationales sur le développement juridique et la corruption.

 « Il se peut que les accusations contre M. Hima soient sans fondement. Un acheteur responsable  s’en assurerait absolument avant de passer un contrat avec lui », a-t-il ajouté.
 
Abdou Karim Sall et Abdoulaye Daouda Diallo, qui ont signé le contrat dans leurs rôles respectifs de ministre de l’Environnement et ministre des Finances à l’époque, n’ont pas répondu aux multiples demandes de commentaire. Ils ne sont plus dans le nouveau gouvernement nommé le 19 septembre 2022.
 
L'OCCRP n’a pu joindre M. Hima pour un commentaire. Des journalistes ont envoyé des questions précises à l’avocat nigérian de M. Hima, Kayode Ajulo, mais il a refusé de les transmettre à son client. « Je ne fais pas de courses de ce genre » a-t-il déclaré.
 
Contacté par Haaretz, M. Benzaquen refusé de répondre à nos questions. Les ministères de l'Environnement et des Finances du Sénégal n'ont pas répondu aux questions écrites. 
 
DE L’IMPRIMERIE AUX ARMES A FEUX 
 
Le chemin de M. Hima, qui l’a mené au statut de marchand d’armes ouest-africain, n’a pas été conventionnel grâce à son mariage et aux nécessités de la guerre.
 
Sa première affaire connue a été l’ Imprimerie du Plateau, une imprimerie du Niger qu’il a créée en 2003.
 
En 2005 il épouse la fille de l’ancien président du pays, Ibrahim Bare Maïnassara, qui avait été tué lors d’un coup d’État quelques années plus tôt. Le mariage l’a rapproché de l’establishment politique nigérien et en 2010, il s’est lancé dans le commerce des armes au Nigeria voisin.
 
M. Hima a fait fortune au Nigeria de 2010-2015 pendant l’administration du Président Goodluck Jonathan. Il a souvent travaillé avec Sambo Dasuki, conseiller à la sécurité nationale du gouvernement Jonathan, qui a ensuite été accusé de mauvaise gestion de 2,1 milliards de  dollars liés à des contrats d’armement.
 
M. Hima a mis en place une entreprise nigériane de trafic d'armes, Société d’Équipements Internationaux Nigeria Ltd (SEI), en mai 2014, peu après l’enlèvement de 300 écolières nigérianes par des militants islamistes de Boko Haram. Confronté à une pression énorme pour sauver les filles mais sous embargo américain sur les armes, le gouvernement nigérian s’est tourné vers des courtiers tels que M. Hima.
 
 Entre 2014 et 2015, M. Hima avait empoché plus de 400 millions de dollars en contrats d’armements frauduleux, selon La Commission des crimes économiques et financiers, qui affirme qu’il a reçu de l’argent du gouvernement pour l’achat d’équipements militaires pour les forces nigérianes mais qu’il n’a pas fourni tout le matériel. 
 
M. Hima aurait soudoyé des officiers nigérians pour gagner ces marchés, d’après les archives judiciaires nigérianes. Parmi eux, Alkali Mohammadu Mamu, un ancien directeur général du groupe de la holding de l’armée de l’air nigériane, qui a été reconnu coupable de corruption après avoir reçu de M. Hima 300 000 dollars et quelques voitures.
 
Les conclusions nigérianes étaient similaires à celles de l’Inspection Générale des Armées, un organisme indépendant qui vérifie les forces armées au Niger. Les commissaires aux comptes, qui se sont penchés sur la période allant de 2011 à 2019, ont découvert que de nombreuses transactions facilitées par M. Hima dans ce pays étaient nettement surévaluées et que parfois les équipements n’avaient jamais été livrés.
 
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FENÊTRE : États-Unis et Afrique du Sud
 
En plus de vendre frauduleusement des armes au Nigeria, M. Hima a également rencontré des difficultés pour se procurer les armes en premier lieu, ce qu'il a tenté de faire aux États-Unis et en Afrique du Sud. 
 
En 2015, les États-Unis avaient saisi plus de 6 millions de dollars de Ara G. Dolarian, un marchand d’armes basé aux États-Unis, qui avait signé des contrats d’un montant total de 246,4 millions de dollars avec M. Hima pour achat d’armes pour le Nigeria.
 
Lorsque la demande de M. Dolarian pour la fourniture d’armes  a été rejetée par la direction américaine des contrôle commerciaux de la défense, il a continué à traiter avec  M. Hima en négociant avec différents  vendeurs d’armes, en violation de la loi américaine sur le contrôle des exportations d’armes, selon une action civile engagée par les autorités américaines qui ont demandé la confiscation  de l’argent que M. Hima avait viré à Dolarian.
 
M. Hima avait payé à M. Dolarian un montant total de 8,6 millions de dollars mais finalement Dolarian n’a pas fourni l’équipement militaire au Nigeria. M. Hima l’a ensuite poursuivi devant un tribunal américain pour récupérer son argent. En 2019, M.Dolarian a plaidé coupable pour avoir négocié un accord d'armement illégal avec le gouvernement nigérian.
 
En Afrique du Sud en 2014, les autorités ont saisi 5,7 millions de dollars versés à une société sud-africaine de courtage en armes, Cerberus Risk Solutions, par la société SEI de M. Hima parce que, selon les médias, Cerberus ne disposait pas de l’enregistrement requis pour faire le commerce d’armes en Afrique du Sud. 


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DU SENEGAL A DUBAÏ
 
L’OCCRP n’a pas pu confirmer si les armes prévus dans le cadre de l’accord avec le Sénégal ont été livrés, mais le contrat couvre un large éventail de matériels et de services, allant des fusils et des munitions, aux bateaux, camionnettes, voitures, uniformes et des cours de formations à la conduite de drones. Lavie Commercial Brokers doit financer le contrat au départ, puis les autorités sénégalaises paieront la société en versements d’environ 9,06 milliards de francs CFA (13,3 millions de dollars) par an jusqu’en 2026.
 
Le contrat avec le Sénégal prévoit également deux voyages à Dubaï financés par Lavie pour une délégation sénégalaise, afin que les fonctionnaires puissent inspecter les articles avant leur livraison au Sénégal. Les fonctionnaires devaient voyager en classe affaires et séjourner dans un hôtel cinq étoiles.
 
Selon des experts, le contrat présente certains aspects qui constituent des signaux d’alarme quant au prix artificiellement surévalué — le même délit dont M. Hima a déjà été accusé au Niger et au Nigeria. Plus préoccupant encore, les prix ne sont pas détaillés. Au lieu de cela, seule une somme forfaitaire est fournie. Par rapport au prix courant des articles énumérés, la valeur globale du contrat semble être considérablement surévaluée.
 
« La bonne pratique dans tout contrat sur des biens et des équipements est de donner le prix des différents articles », a déclaré Messick, l’ancien spécialiste de la Banque mondiale et expert sur la corruption.
 
« Lorsqu’un prix unique est proposé pour de nombreux articles …il est difficile de savoir  si le gouvernement est surfacturé », a déclaré M. Messick à l’OCCRP.
 
Chidi Nwaonu, expert en défense auprès de Peccavi Consulting, basé à Londres, remarque que le manque de            liste détaillée des prix dans le contrat était un drapeau rouge.
 
« Le commerce des armes est opaque et corrompu par tradition mais en Afrique, il l’est encore plus car les achats d’armes sont dissimulés derrière la “sécurité nationale” », a-t-il ajouté.

Un représentant d’un groupe de campagne pour la transparence au Sénégal a demandé que ce contrat soit soumis à une enquête et a mis en garde contre les effets néfastes de la corruption sur le pays.
 
« La corruption affaiblit l’État sénégalais et compromet le développement et la stabilité du pays », a déclaré Papa Fara Diallo, président du bureau sénégalais de Publish What You Pay, une coalition mondiale de militants pro-transparence. « Même si le secret défense fait que certaines informations ne peuvent pas être rendues publiques, cela ne signifie pas que les autorités peuvent permettre des actes de corruption ou de détournement des fonds publics. » 

OCCRP (Organized Crime and Corruption Reporting Project)
English version : 
https://www.occrp.org/en/28-ccwatch/cc-watch-indepth/16939-notorious-nigerien-weapons-broker-lands-secret-arms-deal-in-senegal
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1.Posté par Me François JURAIN le 02/11/2022 14:38
Tout cela sent le roussi, à plus d'un titre.
On remarquera déjà que Monsieur Macky SALL, Président de l'APR, devrait quand même, à son âge, savoir qu'il est important dans la vie, de surveiller ses fréquentations:
Pour le pétrole, il fait ami-ami, avec un escroc roumain notoire,
Pour les armes, il s'acoquine avec un voyou israelien,
Ca commence à faire beaucoup! d'autant que des gens sérieux, dans tous les domaines, ça existe!
Au delà de ces fréquentations douteuses, on peut se poser la question de savoir pourquoi es armes sont achetées par le ministère de l'environnement! Bien sur, qu'il faut lutter contre les trafics en tous genre, qui se pratiquent dans la forêt casamançaise! mais ce genre d'opération, c'est le travail de l’armée, des militaires dont c'est le métier, pas des gardes forestiers à qui l'on ne pourra quand même pas reprocher de ne pas savoir se servir d'un fusil d'assaut! à chacun son métier!!!
A treize mois des élections présidentielles, pour lesquelles Monsieur Macky SALL compte bien faire un "passage en force" et imposer ce qu'il clamera comme "sa victoire", soutenu en cela par le troupeau de moutons bêlants et admirateurs, qui a tout intérêt à ce que leur idole s'impose, de gré ou de force (en l'occurrence, ce sera de la force extrême, puisqu'il n'a encore pas compris que le peuple sénégalais, dans son immense majorité, vomit littéralement le couple FAYE-SALL et sa clique), on ne peut qu’espérer que ce matériel "de guerre", ne soit pas en prévision des émeutes qui malheureusement, risquent de dégénérer en guerre civile, que seul, ce Président aux pieds d'agile, déclenchera en raison de son non respect de la constitution qu'il a lui même fait écrire, par son tailleur auto-proclamé meilleur constitutionnaliste du monde! On voudrait espérer que tout ce "beau" monde s'en aille, comme il en a l'obligation, au mois de février 2024, tranquillement, normalement, et laisse une autre équipe qui sera démocratiquement élue, sans trifouillage des urnes ou des PV électoraux, après, le peuple jugera si les suivants font mieux que les précédents, de toutes les façons, les mandats sont de cinq ans, renouvelable une seule fois!
Malheureusement, les choses ne se passeront pas ainsi, et l'enjeu pour toute cette équipe de voyous en col blanc, qui n'a eu de cesse de piller, voler les ressources et les biens du peuple sénégalais, entend bien continuer, quitte à ce que le sang coule, et malheureusement, il coulera. Le peuple arrivera t il à imposer à cette clique parasitaire et cafardeuse, le respect de la constitution? rien n'est moins sur, et dans ce cas, et bien, on s'enfoncera doucement, mais surement, dans un régime autoritaire et dictatorial, qui ouvrira tout grand la porte au quatrième mandat.
Oui, suite aux gros nuages qui se sont amoncelés sur le pays, depuis douze ans, l'orage gronde, et la pluie ne va pas tarder à tomber.
Triste sénégal. Le pays méritait mieux, tellement mieux!
Me François JURAIN

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