Le président tunisien Kais Saied est arrivé dimanche matin à Alger pour sa première visite officielle à l’étranger après trois mois au pouvoir, qui sera notamment l’occasion de parler du conflit en Libye voisine avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune.
Les deux présidents « évoqueront les situations internationale et régionale, particulièrement en Libye et en Palestine occupée », a indiqué la présidence algérienne dans un communiqué publié par l’agence officielle algérienne APS à l’arrivée du président tunisien accueilli par M. Tebboune.
La présidence algérienne a par ailleurs annoncé qu’elle allait rapatrier les dix Tunisiens toujours à Wuhan avec ses 36 ressortissants bloqués dans cette ville chinoise d’où est partie l’épidémie du nouveau coronavirus. Un avion a décollé ce matin d’Alger vers la Chine, est-il précisé dans un communiqué.
Dans sa première interview télévisée jeudi soir, le président tunisien a indiqué avoir attendu la fin du processus électoral en Algérie pour s’y rendre.
M. Saied, qui revendique les valeurs de la révolution de 2011 ayant chassé du pouvoir Zine el Abidine Ben Ali, doit s’entretenir avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, élu lors d’un scrutin contesté, tandis que se poursuit depuis près d’un an un mouvement (« Hirak ») populaire inédit contre le régime en Algérie.
M. Saied ne s’était pas rendu à la prestation de serment de M. Tebboune.
Il a en revanche récemment reçu la militante Djamila Bouhired, figure emblématique de la guerre d’indépendance et soutien du « Hirak » algérien, qu’il a décorée des insignes de la République tunisienne.
« J’ai été honoré car elle m’a appelé "fiston" », a déclaré M. Saied à la télévision.
« L’Algérie est notre patrie soeur », a-t-il assuré. « Nous allons évoquer le dossier libyen et on pourrait se mettre d’accord sur une approche commune mettant le peuple libyen à la source de la solution. »
Cette visite officielle intervient une semaine après qu’Alger a réuni les ministres des Affaires étrangères de la région au sujet de la crise en Libye, qui a de profondes répercussions sur ses voisins algériens et tunisiens.
Des discussions seront également menées sur le commerce, l’énergie et le tourisme, a indiqué la présidence dans un communiqué.
Les autorités algériennes et tunisiennes coopèrent aussi dans le cadre de la lutte antiterroriste, essentielle pour venir à bout des groupes armés opérant dans les régions montagneuses frontalières et où les attaques et opérations sont récurrentes.
La Tunisie dépend en outre de l’Algérie pour sa consommation de gaz naturel et le commerce avec son voisin algérien est crucial, ses exportations ayant souffert de la perte du marché libyen. (AFP)
Les deux présidents « évoqueront les situations internationale et régionale, particulièrement en Libye et en Palestine occupée », a indiqué la présidence algérienne dans un communiqué publié par l’agence officielle algérienne APS à l’arrivée du président tunisien accueilli par M. Tebboune.
La présidence algérienne a par ailleurs annoncé qu’elle allait rapatrier les dix Tunisiens toujours à Wuhan avec ses 36 ressortissants bloqués dans cette ville chinoise d’où est partie l’épidémie du nouveau coronavirus. Un avion a décollé ce matin d’Alger vers la Chine, est-il précisé dans un communiqué.
Dans sa première interview télévisée jeudi soir, le président tunisien a indiqué avoir attendu la fin du processus électoral en Algérie pour s’y rendre.
M. Saied, qui revendique les valeurs de la révolution de 2011 ayant chassé du pouvoir Zine el Abidine Ben Ali, doit s’entretenir avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, élu lors d’un scrutin contesté, tandis que se poursuit depuis près d’un an un mouvement (« Hirak ») populaire inédit contre le régime en Algérie.
M. Saied ne s’était pas rendu à la prestation de serment de M. Tebboune.
Il a en revanche récemment reçu la militante Djamila Bouhired, figure emblématique de la guerre d’indépendance et soutien du « Hirak » algérien, qu’il a décorée des insignes de la République tunisienne.
« J’ai été honoré car elle m’a appelé "fiston" », a déclaré M. Saied à la télévision.
« L’Algérie est notre patrie soeur », a-t-il assuré. « Nous allons évoquer le dossier libyen et on pourrait se mettre d’accord sur une approche commune mettant le peuple libyen à la source de la solution. »
Cette visite officielle intervient une semaine après qu’Alger a réuni les ministres des Affaires étrangères de la région au sujet de la crise en Libye, qui a de profondes répercussions sur ses voisins algériens et tunisiens.
Des discussions seront également menées sur le commerce, l’énergie et le tourisme, a indiqué la présidence dans un communiqué.
Les autorités algériennes et tunisiennes coopèrent aussi dans le cadre de la lutte antiterroriste, essentielle pour venir à bout des groupes armés opérant dans les régions montagneuses frontalières et où les attaques et opérations sont récurrentes.
La Tunisie dépend en outre de l’Algérie pour sa consommation de gaz naturel et le commerce avec son voisin algérien est crucial, ses exportations ayant souffert de la perte du marché libyen. (AFP)