Gaza (Territoires palestiniens) - Le chef du Hamas a accusé lundi soir Israël d'avoir tué un de ses commandants militaires, abattu par balles à Gaza, estimant que sa mort était "une nouvelle dette de sang" qui s'ajoute au "conflit toujours ouvert" avec l'Etat hébreu.
S'adressant par vidéoconférence lors d'une cérémonie à la mémoire de Mazen Faqha organisée dans l'enclave palestinienne dirigée par le mouvement islamiste, Khaled Mechaal, installé au Qatar, a estimé qu'"en assassinant Faqha, l'ennemi nous dit +j'ai marqué un point contre vous et je peux vous enlever un de vos héros au coeur même de Gaza+".
Faqha était condamné par Israël pour des attentats suicide sanglants. Depuis que vendredi soir des hommes non identifiés l'ont abattu de quatre balles dans la tête et le torse, au moyen d'un pistolet armé d'un silencieux, la bande de Gaza est en ébullition. Le Hamas a fermé durant une journée le seul point de passage des personnes vers Israël, avant de le rouvrir partiellement lundi, tandis que des membres des forces de sécurité étaient déployés aux frontières.
Ces mesures semblent viser à éviter toute exfiltration de personnes qui pourraient être impliquées dans ce meurtre dans lequel le procureur général Ismaïl Jaber a dit voir "l'empreinte du Mossad", le Renseignement israélien.
"C'est une nouvelle dette de sang qui s'ajoute aux nombreuses précédentes, le conflit avec l'occupant (israélien) reste ouvert", a poursuivi M. Mechaal, martelant que "la direction militaire et politique du Hamas est prête à relever le défi de l'occupant".
"Le Hamas prend ses responsabilités et sait ce qu'il fait. Il est capable de poursuivre sa mission. Notre volonté est plus forte que leurs armes et nous finirons par les vaincre", a-t-il ajouté.
Le matin, le Hamas avait annoncé la réouverture du point de passage d'Erez uniquement pour "les personnes malades et celles rendant visite à des prisonniers de moins de 15 ans ou de plus de 45 ans". Dans le sens Israël vers Gaza, "toutes les entrées sont autorisées", avait-il ajouté.
Le procureur général Jaber, a en outre interdit la diffusion de toute information ayant trait à l'enquête sur la mort de Faqha, 38 ans, qui chapeautait des cellules de la branche armée du mouvement islamiste dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l'armée israélienne.
Depuis vendredi soir, Israël n'a fait aucun commentaire.
Faqha avait été arrêté en 2002 par Israël puis condamné à la prison à vie. Il avait été libéré en 2011 dans le cadre d'un échange d'un millier de prisonniers palestiniens contre le soldat franco-israélien Gilad Shalit, qui était détenu par le Hamas.
S'adressant par vidéoconférence lors d'une cérémonie à la mémoire de Mazen Faqha organisée dans l'enclave palestinienne dirigée par le mouvement islamiste, Khaled Mechaal, installé au Qatar, a estimé qu'"en assassinant Faqha, l'ennemi nous dit +j'ai marqué un point contre vous et je peux vous enlever un de vos héros au coeur même de Gaza+".
Faqha était condamné par Israël pour des attentats suicide sanglants. Depuis que vendredi soir des hommes non identifiés l'ont abattu de quatre balles dans la tête et le torse, au moyen d'un pistolet armé d'un silencieux, la bande de Gaza est en ébullition. Le Hamas a fermé durant une journée le seul point de passage des personnes vers Israël, avant de le rouvrir partiellement lundi, tandis que des membres des forces de sécurité étaient déployés aux frontières.
Ces mesures semblent viser à éviter toute exfiltration de personnes qui pourraient être impliquées dans ce meurtre dans lequel le procureur général Ismaïl Jaber a dit voir "l'empreinte du Mossad", le Renseignement israélien.
"C'est une nouvelle dette de sang qui s'ajoute aux nombreuses précédentes, le conflit avec l'occupant (israélien) reste ouvert", a poursuivi M. Mechaal, martelant que "la direction militaire et politique du Hamas est prête à relever le défi de l'occupant".
"Le Hamas prend ses responsabilités et sait ce qu'il fait. Il est capable de poursuivre sa mission. Notre volonté est plus forte que leurs armes et nous finirons par les vaincre", a-t-il ajouté.
Le matin, le Hamas avait annoncé la réouverture du point de passage d'Erez uniquement pour "les personnes malades et celles rendant visite à des prisonniers de moins de 15 ans ou de plus de 45 ans". Dans le sens Israël vers Gaza, "toutes les entrées sont autorisées", avait-il ajouté.
Le procureur général Jaber, a en outre interdit la diffusion de toute information ayant trait à l'enquête sur la mort de Faqha, 38 ans, qui chapeautait des cellules de la branche armée du mouvement islamiste dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l'armée israélienne.
Depuis vendredi soir, Israël n'a fait aucun commentaire.
Faqha avait été arrêté en 2002 par Israël puis condamné à la prison à vie. Il avait été libéré en 2011 dans le cadre d'un échange d'un millier de prisonniers palestiniens contre le soldat franco-israélien Gilad Shalit, qui était détenu par le Hamas.