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Le FC25 dénonce la volonté de Macky Sall de saboter l’élection présidentielle

Mercredi 21 Février 2024

Le Collectif de 16 candidats retenus pour la présidentielle fait face à la presse nationale et internationale ce jeudi 22 février 2024 pour annoncer un plan d’actions visant à « garantir la tenue du scrutin dans les délais impartis » par le Conseil constitutionnel dans sa Décision du 15 février. « Il est impératif que le président Macky Sall respecte la volonté du peuple sénégalais et fixe une date pour l’élection présidentielle », disent-ils.


A quoi joue précisément le président sénégalais ? Pour le FC25, un collectif de 16 candidats présidentiables et de leaders de mouvements et partis politiques alliés, le soupçon ne fait aucun doute, il est dans une nouvelle entreprise de destruction en règle du processus devant mener au scrutin présidentiel tant attendu par les Sénégalais. A quelles fins ? Entre autres, parce qu’il « n’arrive pas à digérer la mise en échec par le Conseil constitutionnel et le peuple de sa tentative de saboter l’élection présidentielle » qui devait avoir lieu le 25 février courant. 

 

Selon le FC25, la réalité est têtue. En effet, « depuis la Décision du Conseil constitutionnel du jeudi 15 février 2024 annulant le report de l’élection présidentielle tenté par le régime de Macky Sall et enjoignant l’indication d’une nouvelle date dans les meilleurs délais, une lenteur inexplicable est constatée », affirme le Collectif.

Dans une note publiée dans la soirée de mardi au mercredi 21 février, les 16 candidats et leurs alliés estiment que ce refus présidentiel de faire les choses comme il se doit relève d’une volonté « de discréditer nos institutions, notamment le Conseil constitutionnel. »   

"Lenteur inexplicable"

 

« Rien n’a été entrepris » par le pouvoir alors que « le cadre légal est clairement défini » et qu’« aucun obstacle juridique ou de fait ne se dresse contre fixation d’une date que le Senegal et la communauté internationale attendent avec impatience et inquiétude », ajoute la même source.

 

Pour le FC25, le blocage des opérations électorales et l’inaccessibilité des candidats ou de leurs mandataires au fichier électoral témoignent du « refus du président de la République de prendre en charge sa mission régalienne d’organisation d’une élection libre et transparente. »


Si le mandataire du candidat emprisonné Bassirou Diomaye Faye peut se réjouir d’avoir reçu le fichier électoral électronique des mains de la Direction générale des élections (DGE), d’autres se plaignent de l’obstruction que cette même DGE leur oppose. A ce propos, le Collectif dénonce à la fois des velléités de « retarder le processus électoral » et de « violer les droits légitimes des candidats » retenus par le Conseil constitutionnel. 


"Rien n'a été entrepris"
 

Avec ses embrouilles judiciaires concernant sa double nationalité franco-sénégalaise, Rose Wardini, placée sous liberté provisoire par le procureur de la République, a jeté l’éponge lundi 19 février au cours d’une conférence de presse. Le lendemain mardi, les juges constitutionnels ont mis á jour la liste des présidentiables, désormais au nombre de 19. Pour le FC25, ce nouvel acte posé par le Conseil constitutionnel « vient confirmer (…) l’impérieuse nécessité de poursuivre le processus électoral en cours » jusqu’à son terme.  

 

Ce jeudi 22 février 2024, le FC25 tient une conférence de presse pour annoncer un plan d’actions diverses afin de « garantir la tenue du scrutin dans les délais impartis » par le Conseil constitutionnel dans sa Décision du 15 février. « Il est impératif que le président Macky Sall respecte la volonté du peuple sénégalais et fixe une date pour l’élection présidentielle. » [IMPACT.SN]

 
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