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La revue de presse du 5 septembre 2022

Lundi 5 Septembre 2022

Les quotidiens se sont surtout intéressés au bilan des inondations qui, pour la plupart d’entre eux, ont fait trois morts au cours de ce week-end.
 
"Deux cent huit sites [ont été] inondés", note Le Soleil, ajoutant : "En visite en Arabie Saoudite, le chef de l’Etat exprime sa compassion aux familles des victimes".
 
La plupart des journaux annoncent que les fortes pluies ont causé la mort de trois personnes, Tribune présentant un bilan de quatre morts. "Trois morts à Dakar et un à Matam", écrit le journal. "Le bilan des fortes précipitations de ce week-end est macabre. Les pluies ont semé tristesse et désolation dans beaucoup de localités de la région de Dakar", fait le journal.
 
Un bébé de sept mois a été emporté par les eaux à Thiaroye Gare, le corps sans vie d’un garçon de 12 ans a été découvert dans les eaux pluviales à Cambérène, dans la région de Dakar, et un élève d’une école coranique a été tué dans l’effondrement d’une case à Sadel, dans la région de Matam (nord), détaille Libération. "Les fortes pluies du week-end sèment la désolation à travers le pays", constate le journal.
 
"Macky Sall dans les airs (en voyage), l’opposition dans les combats de positionnement, les Sénégalais oubliés dans les inondations", commente WalfQuotidien.
 
"C’est difficile parce que les gens occupent les zones inondables", écrit Le Quotidien en citant le président de la République, Macky Sall.
 
L’Observateur donne un bilan plus lourd en parlant de trois morts à Sadel. "Macky Sall annonce un nouveau plan décennal de lutte contre les inondations, qui sera validé avant la fin de l’année", ajoute-t-il. "Macky Sall donne des instructions fermes à ses ministres", lit-on dans L’As.
 
Les quotidiens se sont aussi préoccupés du décès en couches d’une femme et de son nouveau-né à Kédougou (sud-est).
 
Dans un communiqué, le procureur du tribunal de grande instance (TGI) de Kédougou, Baye Thiam, a fait état d’"une forte négligence médicale, ainsi que d’un manquement manifeste aux règles élémentaires de la médecine". En raison de "la gravité des faits", ajoute le magistrat, "les personnes mises en cause sont arrêtées et placées en position de garde à vue pour homicide volontaire et complicité de ce chef".
 
L’info évoque le "combat" opposant le parquet aux syndicats de médecins et au ministère de la Santé. Ce dernier affirme, dans une "enquête interne", que "Doura Diallo a été reçue et traitée conformément aux normes et protocoles en vigueur", note le journal.
 
"Le SAMES (un syndicat de médecins) menace d’observer une grève de quarante-huit heures à partir de ce lundi", en guise de protestation contre les poursuites visant un gynécologue, un anesthésiste et un autre agent de santé mis en cause dans la mort de Doura Diallo, écrit Le Soleil.
 
"Le ministère de la Santé au secours de ses agents", lit-on dans Le Quotidien. Vox Populi estime que "le rapport du ministère de la Santé prend le contrepied du procureur".
 
L’"enquête interne" du ministère a identifié chez la femme enceinte "six facteurs (…) susceptibles de compromettre la grossesse et l’accouchement", ajoute Vox Populi.
 
La ministre de la Santé, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, s’est fait "l’avocate des siens", les professionnels de la santé qui étaient au service de la femme enceinte, selon Source A, Sud Quotidien estimant que son département ministériel a "pris le contrepied du procureur".
 
Les journaux ont commenté aussi les résultats de l’élection des membres du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), qui s’est déroulée dimanche.
 
Kritik’ rappelle que ce scrutin a été boycotté par Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal, les coalitions les plus représentatives de l’opposition, qui jugent le HCCT inutile. "Avec le boycott de l’opposition, Benno Bokk Yaakaar (…) va ramasser les sièges", ajoute-t-il, estimant que le HCCT, "qui jouit d’une légalité incontestable, va souffrir (…) le manque de légitimité".
 
"Benno Bokk Yaakaar rafle 78 des 80 sièges", annonce Vox Populi, selon lequel Bokk Gis Gis et Dental Sénégal n’ont obtenu qu’un siège.
Soixante-dix autres membres du HCCT seront nommés par le chef de l’Etat, parmi les militants de la société civile, les membres des organisations socioprofessionnelles et diverses catégories de la société.
 
Bés Bi Le Jour réserve sa une aux "intouchables", les juridictions qui "ne rendent compte" à personne de la gestion financière.
Le Conseil constitutionnel, les cours d’appel, la Cour suprême et la Cour de répression de l’enrichissement illicite en font partie, selon le journal. (APS)
 
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