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La revue de presse du 31 janvier 2023

Mardi 31 Janvier 2023

L'artiste et chanteur Youssou Ndour, aphone dans le débat sur la 3e candidature prêtée au président Macky Sall.
L'artiste et chanteur Youssou Ndour, aphone dans le débat sur la 3e candidature prêtée au président Macky Sall.
Le classement du Sénégal dans l’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG) est largement commenté par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
 
‘’Le Sénégal, dans le top 10’’ de l’Indice Mo Ibrahim, affiche à la Une Le Soleil, notant que le score de la gouvernance globale du Sénégal s’est amélioré ces dix dernières années.

L’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG), publié par la Fondation Mo Ibrahim du nom du milliardaire soudanais évalue les performances de 54 pays africains en matière de gouvernance depuis 2007.

Il est fondé sur plus de 80 indicateurs classés en quatre sous-catégories : ‘’sécurité et État de droit’’, ‘’participation, droits et inclusion’’, ‘’développement humain’’ et ‘’fondements des opportunités économiques’’.

Avec un score de 62,4 (sur 100) en 2021, le Sénégal occupe la 9e place (sur 54 pays). En Afrique de l’Ouest, il se classe deuxième derrière le Ghana. 

Selon le rapport, le Sénégal est dans une logique de progression constante depuis 2012, améliorant ces scores dans trois des quatre catégories, à savoir ‘’Sécurité et État de droit’’, ‘’Fondement des opportunités économiques’’ et ‘’Développement humain’’.
 
’Le Sénégal bon élève, mais peut mieux faire’’, selon Le Témoin qui écrit : ‘’La gouvernance se serait améliorée sous Me Wade et Macky Sall ces 10 ans (2012-2021). En 2021, le Sénégal était 1er dans l’UEMOA et 9ème sur 54 pays africains….Mais attention, il y a eu un ralentissement ces 5 dernières années’’.

Vox Populi, citant le rapport, écrit que ‘’le score de la gouvernance globale du Sénégal s’est amélioré entre 2012 et 2021 malgré un ralentissement à 0,5 entre 2017 et 2021’’.

Cependant, Vox Populi signale que ‘’les plus fortes détériorations’’ concernent ‘’les libertés d’association et de réunion, les contrepouvoirs civiques et institutionnels, le niveau de corruption’’.
 
Par ailleurs, Le Témoin Quotidien revient sur la troisième candidature présumée de Macky Sall et écrit à sa Une : « You, un silence assourdissant qui intrigue. »
 
« Après son Grand bal, le roi du Mbalakh est soupçonné de faire le…Grand écart. A un an de la Présidentielle et alors que le débat sur le 3 mandat fait rage, il garde curieusement le silence. Prépare-t-il, comme il se dit, un duo avec Amadou Bâ ? », s’interroge Le Témoin Quotidien.
 
Contexte : entre 2011 et 2012, Youssou Ndour, tout-puissant patron du Groupe Futurs Médias (GFM), avait été l’un des plus farouches adversaires de l’ex Président Abdoulaye Wade, candidat à une 3e candidature qui lui était déniée par beaucoup de juristes. Mais le conseil constitutionnel l’avait autorisé à tenter l’aventure.
 
Le quotidien ‘’Yoor-Yoor’’ dénonce une politique de « deux poids, deux mesures au Conseil supérieur de la magistrature » et explique en Une « Pourquoi Serigne Bassirou Guèye doit être traduit devant le conseil de discipline. »
 
Ce journal sous-entend une violation du devoir de réserve par ce magistrat dans un dossier qu’il a connu et dirigé pendant plus d’un an et demi et évoque les articles 09 et 16 de la loi organique de 2017. Sur ce même principe, le juge Souleymane Téliko, ancien président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS), avait été attrait devant un conseil de discipline pour avoir évoqué le dossier Khalifa Sall au niveau de la Cédéao.
 
La semaine dernière, l’ex procureur de la République Serigne Bassirou Guèye, à la tête de l’office anti-corruption (Ofnac) depuis novembre 2022, avait organisé une conférence de presse pour parler de cette affaire dans laquelle Ousmane Sonko l’accuse d’être « un des comploteurs » au service de son accusatrice dans une affaire de viol présumé. (Avec APS)
 
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