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La revue de presse du 23 mai 2019

Jeudi 23 Mai 2019

La sortie de Touba sur les derniers cas de meurtres enregistrés au Sénégal fait la Une de plusieurs quotidiens parvenus jeudi à l’APS, lesquels se font opportunément l’écho d’un débat entretenu dans l’opinion au sujet du rétablissement de la peine de mort.

"Touba condamne et hausse le ton" après la série de meurtres enregistrés au Sénégal, dont celui de Bineta Camara à Tambacounda, une affaire qui a particulièrement ému à travers le pays.
 
"Des Viols. Des enlèvements. Des meurtres répétitifs avec une violence inouïe. Le cas le plus récent est l’assassinat de Bineta Camara survenu durant le week-end dernier à Tambacounda. Ce qui a poussé bon nombre de voix à s’élever pour dénoncer et crier", écrit Tribune.
 
Touba "n’est pas en reste, puisque Serigne Mountakha Mbacké, khalife général des mourides, par la voix de son porte-parole, rappelle que la vie n’a pas de prix. Et celui qui tue une personne avec préméditation est soumis +immédiatement+ à la peine capitale", rapporte le même journal.
 
"La loi du talion", souligne L’Observateur à sa Une, en rappelant que le khalife général des mourides rappelle les préceptes de l’islam. Vox Populi propose un extrait précis des déclarations du guide religieux pour mieux en résumer l’esprit : "Nul ne tuerait s’il était sûr qu’il serait tué (...)", peut-on lire en première page de ce journal.
 
"Si le tueur a prémédité son acte, sa sanction suprême est la peine capitale", indique le quotidien Enquête, citant d’autres propos de Serigne Mountakha Mbacké, qu’il ne se prive pas de commenter ensuite : "Le discours fort du khalife".
 
"La répétition des cas de meurtre, qui a plongé le Sénégal dans un émoi total, n’a pas laissé indifférent le khalife général des mourides", souligne le journal Le Quotidien. Kritik’ de son côté affiche : "Le sermon de Touba".
 
"Touba parle de malédiction et recommande un retour à Dieu. La vie étant sacrée, la facilité déconcertante (...) avec laquelle les gens donnent la mort ces derniers temps n’a pas échappé à la vigilance du khalife de Touba", relève cette publication à son tour.
 
Selon L’As, Serigne Mountakha Mbacké montre ainsi "la voie", alors même que le Sénégal "cherche sa voie" (Sud Quotidien), à travers notamment le débat sur le rétablissement de la peine de mort, inspiré par les derniers "meurtres, viols et actes barbares", note ce dernier journal.
 
Le Soleil retient à ce sujet que le président de la République Macky Sall et Serigne Mountakha Mbacké "montent au front". "Le khalife général des mourides appelle à une introspection et indexe +la liberté d’expression qui ne doit pas être source d’anarchie+". 
 
Le chef de l’Etat, pour sa part, "annonce la tenue, en août, d’un Conseil présidentiel sur la sécurité des personnes et des biens", écrit Le Soleil, qui ouvre de cette manière une nouvelle perspective à ce débat. (APS)
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1.Posté par Maître François JURAIN le 24/05/2019 15:37
Ce débat sent le rence, et les mauvaises odeurs. Depuis des décennies, la peine de mort a été abolie dans de nombreux pays, depuis son abolition, la criminalité a t elle augmentée? pas le moins du monde. La délinquance est l'insécurité, c'est l'affaire du gouvernement , c'est à dire maintnant et au sénégal, du président de la république, et du ministre de l'intérieur. La délinquance, c'est avant tout le résultat de la précarité et du chomage. C'est ensuite la conséquence de l'absence totale d'éclairage publique sur la quasi totalité du territoire, c'est l'absence de forces de l'ordre digne de ce nom, qui pourraient et devraient effectuer des rondes nocturnes, surtout dans les quartiers sensibles, c' est la composition de forces de l'ordre, plus préoccupé par le service qu'ils ont en charge d'effectuer, que par leur téléphone portable et autres face ook, ce sont des agents civils suffisament payés, ce qui leur éviteraient de se livrer à la corruption permanente, ect...
Alors, exhiber le coran dans cette occasion, c'est bien. Mais aon pourrait aussi éfvoquer le coran, et les souras dédiées au mensonge: elles sont éloquentes, et plus d'un devrait se sentir visé...et en subir les conséquences.
Il faut savoir raison garder. La délinquance n'est pas une affaire de religion, c'est avant tout une affaire de l'état et du gouvernement en place. Qu'il se donne les moyens, et qu'il donne les moyens à ses agents, d'être efficace, et le taux de délinquance diminuera.. Une bonne justice, une bonne police, c'est ce qui faut aussi une bonne démocratie. Les anciens savent ce que ce mot là veut dire, pour les plus jeunes, ils autaient tort de confondre démocratie et démocrature, car le glissement est rapide, et sournois: on a en eu l'expérience ces sept dernières années.
Me François JURAIN

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