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La revue de presse du 14 mars 2019.

Jeudi 14 Mars 2019

 Les sujets politiques résument le menu des quotidiens parvenus jeudi à l’APS, lesquels traitent principalement de la rencontre avec la presse, la veille, de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, un des candidats malheureux de la présidentielle du 24 février dernier.

Les quotidiens reviennent largement sur cette première sortie médiatique du candidat de la coalition "Idy2019" depuis la publication des résultats définitifs de la présidentielle du 24 février dernier à laquelle il avait participé.
 
"Idy maintient son second tour", affiche à ce sujet Sud Quotidien, rapportant que le candidat de la coalition "Idy2019" a réaffirmé, au cours de cette rencontre, "sa position de rejet de la réélection dès le premier tour du président Macky Sall".
 
Il "réclame toujours sa victoire +confisquée+", note Vox Populi à sa Une, en citant l’ancien maire de Thiès : "Les populations ont montré leur désir de changement et nous ont donné une victoire claire et nette que le régime veut confisquer".
 
"Le sens de la responsabilité et le recul nous ont amenés à ne pas verser dans la violence. Et vous n’avez entendu aucun débordement venant de nous", justifie-t-il dans des propos rapportés par le même journal.
 
De cette manière, "Idy s’explique" au sujet de l’attitude de l’opposition dont la décision de rejeter les résultats de la présidentielle 2019 n’a pas amené les challengers du président élu à des contestations violentes, même s’ils ont par ailleurs retenu de ne pas faire de recours devant le Conseil constitutionnel.
 
"Le leader de la coalition Idy2019 se glorifie du sens de la responsabilité de l’opposition qui a pacifié l’espace politique, au lendemain du scrutin. Il appelle toute l’opposition à s’unifier et promet que cette concession n’est pas synonyme de renoncement", rapporte Enquête.
 
"Très précis dans les termes et soigné jusque dans le déroulé" de son point de presse "pour en augmenter la solennité, Idrissa Seck digère mal sa défaite et le candidat malheureux à la présidentielle ne pense pas féliciter" le président sortant, déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, souligne le quotidien Kritik.
 
Il ajoute : "En lieu et place, le supposé chef de l’opposition a exigé la libération de Khalifa Sall et des jeunes encore emprisonnés, avant de promettre un livre blanc récapitulant les fraudes et imperfections qui ont émaillé le scrutin du 24 février dernier".
 
"Nous entendons rester mobilisés", assène le candidat de ’’Idy2019’’ dans d’autres propos rapportés par L’Observateur. Selon Le Témoin quotidien, l’ancien Premier ministre "sonne la résistance", en appelant ses partisans "à se dresser contre la confiscation de la volonté populaire".
 
"C’est clair, mentionne le même journal, la coalition Idy2019 dirigée par le leader de Rewmi ne participera pas au dialogue que veut organiser le chef de l’Etat" et se voit "déjà dans la peau de chef de l’opposition, un statut que M. Idrissa Seck exige de façon indirecte en appelant sa coalition à se dresser contre la confiscation de la volonté populaire (...)" par le camp du président réélu.
 
L’ancien Premier ministre "ne s’avoue pas vaincu" (Le Quotidien) et "maintient la pression sur Macky (Sall)" (Walfquotidien), dans une sorte de prolongation de la dernière présidentielle. (APS)
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