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La revue de presse du 10 février 2023

Vendredi 10 Février 2023

 
La presse s’est appesantie sur l’intervention du président du CESE, Idrissa Seck, un opposant devenu allié de Macky Sall depuis novembre 2020, mais aussi sur le meeting d’Ousmane Sonko à Mbacké.
 
"Vous avez fait la preuve que votre vision va bien au-delà de Diamniadio […] Qu’Il (le Seigneur) continue d’apaiser votre cœur et de fortifier votre esprit pour que les choix futurs que vous aurez à faire puissent vous valoir un parachèvement de votre parcours déjà exceptionnel, d’une telle beauté qu’il n’aura pas d’autre choix que de vous garantir, après une longue et heureuse vie auprès des vôtres, une mention honorable sur les langues de la postérité", rapporte Bés Bi Le Jour en citant M. Seck.
 
"Merci, président Idrissa Seck. Vous êtes toujours fidèle à votre talent oratoire exceptionnel, mais surtout à la générosité de votre parole et à vos prières. Nous notons avec beaucoup d’intérêt vos contributions, qui sont de haute facture", a répondu Macky Sall, selon le même journal.
 
Les deux personnalités prenaient part au conseil présidentiel sur le développement de la région de Thiès (ouest), le fief du président du CESE.
 
Bés Bi Le Jour estime que l’ancien Premier ministre "a subtilement dit ce qu'il pense" d’une candidature de Macky Sall à un nouveau mandat présidentiel en 2024. 
 
"L’homélie d’Idrissa Seck", titre EnQuête, ajoutant que "malgré les louanges et autres éloges adressés au chef de l’Etat, [il] a tenu à formuler une prière qui a fait (…) l’objet de plusieurs interprétations". 
Il estime que “c’est là une manière de lui demander de terminer son mandat en beauté”.
 
"Selon certaines indiscrétions, si Idrissa Seck est venu aux côtés du président Sall, c’est justement […] pour [être] le candidat de la coalition à la future élection présidentielle, au terme du second mandat [de Macky Sall]. Donc, son discours est une manière de dire au président Macky Sall de s’inscrire dans une démarche de respect du protocole qu’ils [auraient] signé", confie un analyste politique à L’Observateur.
 
Les propos du président du CESE font écrire à WalfQuotidien que leur auteur "balise le chemin de la retraite" au président de la République. "Rhétoricien, Idrissa Seck invite subtilement Macky Sall à ne pas briguer un troisième mandat en 2024", ajoute WalfQuotidien.
 
Concernant le conseil présidentiel proprement dit, Le Soleil parle de "la main généreuse de l’Etat pour Thiès". Une région qui fait l’objet de 20 mesures phares, dont la mise en œuvre va consister à y investir 1.500 milliards de francs CFA, dans les trois prochaines années.
 
Les chemins de fer, l’éducation et la formation, la sécurité, l’économie maritime, le pétrole et le gaz, le tourisme, l’emploi, l’artisanat et l’agriculture font partie des secteurs devant bénéficier de la promesse gouvernementale, rapporte le journal gouvernemental.
 
Les quotidiens évoquent aussi les "tensions" relatives à l’interdiction faite par les autorités administratives de certaines manifestations politiques, dont le meeting de Pastef prévu ce vendredi à Mbacké (centre).
 
L’opposant Ousmane Sonko a promis de tenir le rassemblement de son parti, malgré son interdiction par les autorités administratives locales, rapporte Bés Bi Le Jour.
 
"Le méga-meeting de Mbacké reste maintenu", affirme Sud Quotidien en citant le leader de Pastef.
 
“Des arrestations tous azimuts”
 
Le Quotidien annonce que les leaders à Mbacké du parti d’opposition ont déposé une nouvelle demande auprès de la préfecture, laquelle prend en compte les "observations" du préfet. 
 
En fait, Pastef-Les patriotes a introduit une requête en référé auprès de la Cour suprême pour suspendre l’interdiction. Selon Ousmane Sonko, le préfet n’est pas à jour par rapport à la loi. « En ouvrant les guillemets pour citer l’article 96 du code pénal du Sénégal en vigueur, comme base légale de « l’interdiction », le préfet du département de Mbacké, monsieur Amadoune Diop, a reproduit les dispositions, non pas du Code pénal, mais celles de la loi N°74-13 du 24 juin 1974, d’ailleurs abrogée, dans ses dispositions contraires, par l’article 18 de la loi N° 78-02 DU 29 janvier 1978 relatives aux réunions. Cette forfaiture ne passera pas! », a réagi l’opposant dans une déclaration de presse jeudi soir.
 
"Montée des périls, attention !" titre Le Témoin Quotidien, qui s’indigne aussi des arrestations de militants de l’opposition. "Au train où vont les arrestations, s’alarme-t-il, il est permis de se demander si le Sénégal est encore un pays démocratique." 
 
Selon Source A, 15 militants de l’opposition seront jugés ce vendredi pour le délit présumé de participation à une manifestation interdite. (IMPACT.SN avec APS)
 
 
 
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