La Russie souhaite mettre fin au conflit en Ukraine au plus vite, mais il est essentiel d'atteindre les objectifs initiaux, a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, selon l'agence de presse officielle TASS.
Lors d'une conférence de presse à Moscou, Peskov a affirmé que la Russie restait ouverte à un règlement politique et diplomatique, qualifiant cette voie de « préférable ».
Il a toutefois souligné que les conditions de la paix dépendaient de la réalisation des objectifs annoncés par Moscou au début de ce qu'elle appelle son « opération militaire spéciale », en février 2022. La Russie avait appelé à la « démilitarisation » et à la « dénazification » de l'Ukraine.
Peskov a affirmé que les négociations étaient au point mort « sans que la Russie y soit pour rien », accusant les pays européens d'encourager Kiev à croire en la possibilité d'une victoire militaire.
Il a ajouté que les pays occidentaux « suscitaient » l'Ukraine au lieu de promouvoir le dialogue.
La situation sur le front est « dynamique » selon le porte-parole et témoigne d’un déclin continu de la position de l’Ukraine sur le terrain.
Il a ajouté que le nombre d’Ukrainiens favorables à une paix « aux conditions de la Russie » devrait augmenter avec le temps, malgré les pressions internes au sein du pays.
Peskov a également salué la volonté du Kazakhstan d’accueillir et de faciliter d’éventuelles négociations de paix entre Moscou et Kiev, soulignant que la Russie « attache une grande importance » à la position d’Astana.
Il a qualifié le Kazakhstan de « partenaire privilégié », précisant que les préparatifs de la visite d’État du président Kassym-Jomart Tokaïev en Russie, qui débute mardi, sont en cours de finalisation.
Il a confirmé que la visite du président russe Vladimir Poutine en Inde est prévue pour la fin de l’année 2025, la qualifiant de voyage « significatif » qui devrait renforcer la coopération bilatérale. [AA]
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