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La Chine s’approprie l’îlot de Tiexian déjà disputé par les Philippines et le Viêt Nam

Dimanche 27 Avril 2025

La Chine s’approprie l’îlot de Tiexian déjà disputé par les Philippines et le Viêt Nam

L'îlot de Tiexian situé sur la mer de Chine méridionale ne vous dit sans doute rien, mais il attise les convoitises notamment de la Chine. Les garde-côtes chinois ont débarqué sur cet îlot disputé avec les Philippines.

 

Le 24 avril dernier, la Chine a envoyé plusieurs gardes-côtes chinois sur l’îlot de Tiexian pour y "exercer la souveraineté" de Pékin, relate un média d’État. Une appropriation qui pose problème étant donné que ces terres et récifs sont disputés par les Philippines et le Viêt Nam. Si ses revendications n’ont aucun fondement juridique selon une cour d’arbitrage internationale, la Chine quant à elle réfute ces affirmations et cette décision, comptant bien mettre la main sur l’îlot de Tiexian.

 

Manille, capitale des Philippines, qui s’oppose fermement aux agissements de son voisin chinois et à la mise en place d’un contrôle maritime, participe actuellement à d’importants exercices militaires conjoints avec les États-Unis, que Pékin juge déstabilisants pour la région.

 

Une appropriation officieuse

 

C’est donc ce jeudi 24 avril que les choses se sont accélérées du côté de l'Empire du Milieu avec un débarquement de plusieurs gardes-côtes chinois pour acter « la souveraineté et la juridiction" de Pékin selon la CCTV. Plusieurs photographies du drapeau chinois déployé sur la surface blanche de l’îlot ont circulé sur les réseaux sociaux avant le départ des hommes.

 

Si aucun signe d'occupation permanente des autorités chinoises n’a été détecté, ces agissements posent désormais de plus en plus de questions sur l'appropriation de ces terres.

 

De son côté, les forces armées philippines et américaines ont débuté le 21 avril trois semaines d’exercices annuels conjoints nommés "Balikatan" ("épaule contre épaule" en tagalog), destinés notamment à faire front commun contre la Chine dans la région. Des manigances que Pékin ne semble pas apprécier, les accusant de “saper la stabilité” régionale tout en accusant Manille de "collusion avec des pays extérieurs à la région."

 
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