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La Bourse de Paris a terminé proche de l'équilibre

Vendredi 2 Février 2024

La Bourse de Paris a terminé proche de l'équilibre (+0,05%) vendredi, soutenue par la dynamique des géants américains de la tech mais freinée par des chiffres qui éloignent la perspective d'une baisse des taux d'intérêt aussi tôt qu'espéré.

 

L'indice vedette CAC 40 a avancé de 3,51 points à 7.592,26 points. Jeudi, il avait perdu 0,89%, pénalisé par la mauvaise réception des résultats de BNP Paribas et Dassault Systèmes.

Sur la semaine, il a reculé de 0,55%.

 

La séance avait bien débuté, grâce à l'élan donné par les géants américains Meta et Amazon, dont les résultats d'entreprises ont ravi les investisseurs.

 

Mais à mi-séance, le rapport sur le marché de l'emploi américain est venu jouer les trouble-fête.
 

En janvier, 353.000 emplois ont été créés, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail. C'est deux fois plus qu'attendu par les analystes.

 

"Non seulement, il y a le chiffre de ce mois-ci, mais en plus les chiffres de décembre et novembre ont été révisés" à la hausse, souligne Charlotte de Montpellier, économiste d'ING.

 

De plus, le salaire horaire moyen a augmenté de 0,6% au lieu des 0,3% attendus.

 

Ces chiffres "changent clairement la donne sur les prévisions de baisse des taux" d'intérêt directeurs des banques centrales, analyste Charlotte de Montpellier.

 

"Déjà, après la réunion de la Réserve fédérale", plus tôt cette semaine, le marché s'était montré "moins confiant" concernant la possibilité d'une première baisse des taux en mars. Désormais, "on ne peut plus du tout tabler" sur ce scénario, estime Charlotte de Montpellier.

 

"Les yeux sont donc désormais à nouveau rivés sur les +speakers+ de la Fed pour connaître leurs sentiments face à ces chiffres assez incroyables", anticipe Alexandre Baradez, responsable de l'analyse marchés chez IG France.

 

Sur le marché obligataire, les taux d'intérêt des emprunts des Etats-Unis se sont nettement tendus après cette publication, et par ricochet, ceux des Etats européens aussi.

 

Le taux d'intérêt de l'emprunt de l'Etat français à dix ans s'établissait à 2,74%, contre 2,66% à la clôture de jeudi.
 

D'un autre côté, "une croissance de l'économie américaine est quand même mieux qu'une récession pour les marchés boursiers", souligne Charlotte de Montpellier.

 

Côté indicateurs en France, la production industrielle a augmenté de 1,1% sur un mois en décembre, et la seule production manufacturière de 1,2%, a annoncé vendredi l'Insee.

 

Mauvaise pub pour Publicis

 

Une filiale du géant français de la publicité Publicis va payer 350 millions de dollars aux Etats-Unis pour son rôle dans la crise des opiacés dans le pays, qui a fait des centaines de milliers de morts depuis 1999, a annoncé jeudi la procureure de l'Etat de New York.

 

C'est la première agence de publicité à conclure un accord avec la justice pour son rôle dans la crise des opiacés.

 

"Publicis Health a été remboursé à hauteur de 130 millions de dollars par ses assureurs. Par conséquent, le groupe a comptabilisé une provision non récurrente de 213 millions de dollars avant impôts au quatrième trimestre 2023", a expliqué Publicis dans un communiqué. L'action a fini stable (+0,04%) à 92,82 euros. [AFP]

 

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