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L’Itie veut renforcer les garde-fous autour du pétrole et du gaz

Dimanche 25 Novembre 2018

Mankeur Ndiaye, président du Comité national Itie
Mankeur Ndiaye, président du Comité national Itie
Le comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) présidé par Mankeur Ndiaye (photo) a tenu jeudi, en présence du ministre de la Justice, un atelier national de dissémination du rapport de conciliation Itie portant sur l’année fiscale 2017. A cette occasion, le comité a procédé à la signature de deux conventions de partenariat avec le ministère de la Justice et celui en charge de la Bonne Gouvernance et de la Protection de l’enfance. Ces deux conventions portent respectivement sur la création d’un registre public des propriétaires réels des entreprises extractives et la mise en place de mécanismes pouvant faciliter la capitalisation et la mise à l’échelle des bonnes pratiques en matière de promotion de la Bonne Gouvernance dans le secteur extractif.  
 
Appréciant les avancées du Sénégal pour ce qui a trait à la transparence dans les industries extractives, Ismaïla Madior Fall a indiqué que toutes les dispositions techniques et matérielles seront prises pour une bonne gestion de l'exploitation des ressources minières et pétrolières.
 
« La publication de ce rapport montre l'engagement du président de la République pour la transparence dans l'exploitation des industries extractives. Ceci montre également le rôle qu'occupe le Sénégal pour la transparence dans les industries extractives », se félicite le ministre de la Justice. Il annonce, du reste, que le nouveau code pétrolier sera soumis à l'Assemblée nationale dans les prochains jours.
 
Mettant en avant un impératif de gestion équitable et inclusive, il a également réaffirmé l’adoption d'une loi sur le partage des revenus pétroliers et gaziers, et une autre loi sur le contenu local. Faisant le point sur les apports des industries extractives, le rapport de conciliation Itie couvre la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2017.
 
Selon ce document, les revenus générés par le secteur extractif sont estimés à une valeur de 126,7 milliards pour l'année 2017. La même source ajoute que le secteur minier est le premier contributeur aux revenus tirés du secteur extractif pour un montant de 107,3 milliards de francs Cfa soit 84% des recettes budgétaires provenant du secteur extractif. Du reste, les revenus provenant des hydrocarbures (pétrole et gaz) s'élèvent à 19,4 milliards de francs Cfa soit 15% des recettes susnommées.
Par Mohamed NDJIM
 
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