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L'Europe termine en hausse, l'appétit pour le risque fait son retour

Vendredi 19 Juin 2020

L'Europe termine en hausse, l'appétit pour le risque fait son retour
Les Bourses européennes ont fini en hausse vendredi, la confiance dans la reprise économique et une nouvelle encourageante sur le commerce sino-américain ravivant l’appétit pour les actifs risqués malgré les craintes sur l’évolution de l’épidémie de coronavirus.
 
À Paris, le CAC 40 a pris 0,42% à 4.979,45 points. Le Footsie britannique a gagné 1,07% et le Dax allemand s’est octroyé 0,4%.
L’indice EuroStoxx 50 a avancé de 0,59%, le FTSEurofirst 300 de 0,67% et le Stoxx 600 de 0,56%.
Sur la semaine, le CAC parisien affiche un gain de 2,9% et le Stoxx 600 de 3,2%.
 
Au moment de la clôture européenne, les trois indices de Wall Street étaient également en hausse avec un Nasdaq Composite au-dessus des 10.000 points, proche de son plus haut historique.
 
Au lendemain d’une séance marquée par la prudence, les investisseurs ont privilégié de nouveau les signes positifs d’une reprise de l’économie, avec notamment le rebond historique de 12% des ventes au détail britanniques, plutôt que les incertitudes sur l’accélération de l’épidémie, notamment aux Etats-Unis et en Chine.
 
Une information Bloomberg prêtant à Pékin l’intention d’accélérer ses achats de produits agricoles américains pour se conformer à l’accord commercial avec Washington a également soutenu l’appétit retrouvé pour le risque.
 
Mais les relations entre les deux premières puissances économiques mondiales restent difficiles à interpréter, Donald Trump ayant annoncé jeudi qu’il n’excluait pas de rompre les lien avec la Chine.
 
Les investisseurs ont suivi avec attention la réunion du Conseil européen sur le plan de relance post-coronavirus mais comme attendu aucune annonce décisive n’a été prise.
 
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se retrouveront vers la mi-juillet afin d’entrer dans le vif des négociations sur le futur budget de l’UE et le plan de relance après avoir exposé ce vendredi leurs positions parfois divergentes sur les propositions de la Commission.
 
La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a averti les dirigeants des 27 que leur économie subissait une “chute spectaculaire” et les a appelés à agir pour favoriser la reprise, a-t-on appris vendredi de plusieurs sources.
 
VALEURS
 
Parmi les plus importantes hausses sectorielles, les compartiments défensifs de l’alimentation et des boissons, de la pharmacie et des services aux collectivités ont gagné entre 1,2% et 1,4%.
 
De loin la plus forte baisse du Stoxx 600, Wirecard a dégringolé de 35,29% après avoir chuté de 62% jeudi. Le groupe de services financiers a annoncé la démission de son président du directoire sur fond de scandale d’irrégularités comptables.
 
L’italien GVS, spécialisé dans les technologies de filtration, a grimpe de 21,84% pour sa première séance de cotation à Milan, un succès qui constitue un signal encourageant pour le marché européen des introductions en Bourse mis à mal par la crise du coronavirus.
 
CHANGES
 
L’euro perd 0,12% à 1,1189 dollar à l’issue d’un Conseil européen sans résultat concret.
Après avoir brièvement profité de la hausse plus forte qu’attendu des ventes au détail britanniques, la livre sterling repart à la baisse en raison de la hausse historique de l’emprunt public et de l’envolée de la dette du Royaume-Uni à 1.950 milliards de livres en mai, soit plus de 100% du produit intérieur brut du pays pour la première fois depuis 1963.
 
La livre cède 0,47% contre le dollar et est tombée en séance à un creux d’environ trois mois contre l’euro,.
 
Le dollar est en hausse face à un panier de devises de référence (+0,17%), à un pic de deux semaines.
 
TAUX
 
Les rendements obligataires de référence de la zone euro ont fini sur une note stable, à -0,414% pour celui du Bund allemand à dix ans.
 
Le dix ans américain, lui, reprend près de deux points de base à 0,7085% après en avoir cédé près de quatre jeudi.
 
PÉTROLE
 
Les cours du pétrole sont en nette hausse à la faveur des signes de reprise de la demande et la promesse des pays producteurs de l’Opep+ de respecter les réductions de l’offre. Le baril de Brent et celui du brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) reprennent plus de 3%, respectivement à 42,34 dollars et 39,93 dollars. (Reuters)
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