En moyenne, les pays africains perdent de 2 à 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) et nombre d’entre eux consacrent jusqu’à 9 % de leur budget à la lutte contre les phénomènes climatiques extrêmes.
Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), le coût de l’adaptation est estimé entre 30 et 50 milliards de dollars par an au cours de la prochaine décennie en Afrique subsaharienne, soit 2 à 3 % du produit intérieur brut de la région...
Ces derniers développements interviennent alors que l’Afrique reste très vulnérable au changement climatique, bien qu’elle ne contribue qu’à hauteur de 4 % environ aux émissions mondiales de gaz à effet de serre.
A ce sujet, le document note que le taux d’élévation du niveau de la mer autour de l’Afrique était proche ou légèrement supérieur au taux moyen mondial de 3,4 mm par an.
Le taux d’élévation du niveau de la mer le plus élevé a été observé dans la mer Rouge, atteignant 4,1 mm par an. En outre, 2023 a été l’une des trois années les plus chaudes depuis 124 ans en Afrique.
Le continent africain s’est réchauffé à un rythme légèrement plus rapide que la moyenne mondiale, à raison d’environ +0,3 °C par décennie entre 1991 et 2023. La température moyenne a été supérieure de 0,61 °C à la moyenne 1991-2020 et de 1,23 °C à la moyenne à long terme 1961-1990. [ONU Info]







FRANCE


