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"Je n'ai jamais vu 1 centime de financement libyen" : Guéant réagit après le placement en garde à vue de Sarkozy

Mardi 20 Mars 2018

Claude Guéant est formel : "Je n'ai jamais vu un centime de financement libyen" a déclaré sur franceinfo, mardi 20 mars, celui qui était secrétaire général de l'Elysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il était interrogé sur le placement en garde à vue de l'ancien chef de l'Etat, dans l'enquête sur le possible financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye. Claude Guéant a toutefois refusé de faire d'autres commentaires.
 
Le soutien des Républicains. Ils défendent "le principe de la présomption d'innocence". Dans un communiqué, les Républicains "apportent leur plein et entier soutien" à Nicolas Sarkozy, placé en garde à vue, mardi 20 mars, dans le cadre de l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 : "Les adhérents et sympathisants (...)  ont une nouvelle fois le sentiment que tous les élus ou anciens élus ne subissent pas le même traitement, selon qu’ils appartiennent à telle ou telle famille politique."
 
 Première audition pour Nicolas Sarkozy. L'ancien chef de l'Etat est entendu pour la première fois dans cette enquête, par les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), à Nanterre (Hauts-de-Seine). Son ancien ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, est lui aussi interrogé par les enquêteurs de la police judiciaire de Nanterre dans le cadre d'une audition libre.
 
Une note à l'origine des soupçons. Un document révélé par le site Mediapart en avril 2012 est à l'origine des soupçons. (…) Il s'agit d'une note officielle émanant des services secrets libyens datée de décembre 2006. Elle évoque "un accord de principe" pour le versement par la Libye, alors gouvernée par le colonel Kadhafi, d'une somme de 50 millions d'euros pour soutenir la campagne de Nicolas Sarkozy.
 
Une vaste enquête. L'enquête porte sur des chefs de corruption active et passive, trafic d'influence, faux et usage de faux, abus de biens sociaux et blanchiment, complicité et recel de ces infractions. Nicolas Sarkozy, qui a quitté le pouvoir en mai 2012, a toujours formellement démenti les faits allégués notamment par un autre homme de réseaux, le franco-libanais Ziad Takieddine. (francetvinfo)
 
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