Deux jours après le communiqué de presse du Département américain de la Justice (DoJ) relatant les circonstances de l’inculpation de Cheikh Tidiane Gadio et d’un ressortissant chinois établi en Virginie pour des faits de corruption dans l’attribution de blocs pétroliers au Tchad, l’entreprise chinoise qui estime avoir été incriminée a réagi.
Selon l’Agence France Presse, il s’agit du groupe pétrolier CEFC China Energy qui réfute toute implication dans la corruption de hauts responsables au Tchad et en Ouganda. Dans un communiqué mis en ligne dans la nuit de mardi à mercredi, CEFC China Energy dont le nom n’est pourtant pas mentionné dans le communiqué du DoJ, déclare néanmoins n’avoir «aucun investissement en Ouganda», ni aucune «relation intéressée » avec le gouvernement tchadien. Mais elle reconnaît détenir dans ce dernier pays un investissement lié au taïwanais CPC Corporation. Du reste, CEFC China Energy assure «bannir strictement toute activité contraire à la loi et à la discipline», rapporte l’Afp.
Concernant ses liens avec Patrick Ho, patron de China Energy Fund inculpé par le DoJ au même titre que Cheikh Tidiane Gadio, le groupe pétrolier écrit: «China Energy Fund est une ONG (…) complètement financée par CEFC China Energy» qui vise «à promouvoir la recherche internationale (…) et les échanges de coopération énergétique.» Par conséquent, China Energy Fund «n’est impliqué dans aucune des opérations commerciales de CEFC Energy China.»
Dans le secteur énergétique chinois, le groupe CEFC China Energy est derrière les géants CNPC et Sinopec, mais a de grandes ambitions au plan mondial. Selon l’Afp, c’est un vrai coup d’éclat qu’il a réalisé au mois d’octobre dernier en parvenant à racheter une participation de 14,2% dans le mastodonte russe du pétrole, Rosneft.
Quant à Patrick Ho, il est réputé être très lié au régime chinois. De 2002 à 2007, il a été secrétaire des Affaires intérieures du gouvernement pro-Beijing de Hong Kong et membre, durant de longues années, de l’assemblée parlementaire consultative chinoise. (Momar Dieng, avec AFP)
Selon l’Agence France Presse, il s’agit du groupe pétrolier CEFC China Energy qui réfute toute implication dans la corruption de hauts responsables au Tchad et en Ouganda. Dans un communiqué mis en ligne dans la nuit de mardi à mercredi, CEFC China Energy dont le nom n’est pourtant pas mentionné dans le communiqué du DoJ, déclare néanmoins n’avoir «aucun investissement en Ouganda», ni aucune «relation intéressée » avec le gouvernement tchadien. Mais elle reconnaît détenir dans ce dernier pays un investissement lié au taïwanais CPC Corporation. Du reste, CEFC China Energy assure «bannir strictement toute activité contraire à la loi et à la discipline», rapporte l’Afp.
Concernant ses liens avec Patrick Ho, patron de China Energy Fund inculpé par le DoJ au même titre que Cheikh Tidiane Gadio, le groupe pétrolier écrit: «China Energy Fund est une ONG (…) complètement financée par CEFC China Energy» qui vise «à promouvoir la recherche internationale (…) et les échanges de coopération énergétique.» Par conséquent, China Energy Fund «n’est impliqué dans aucune des opérations commerciales de CEFC Energy China.»
Dans le secteur énergétique chinois, le groupe CEFC China Energy est derrière les géants CNPC et Sinopec, mais a de grandes ambitions au plan mondial. Selon l’Afp, c’est un vrai coup d’éclat qu’il a réalisé au mois d’octobre dernier en parvenant à racheter une participation de 14,2% dans le mastodonte russe du pétrole, Rosneft.
Quant à Patrick Ho, il est réputé être très lié au régime chinois. De 2002 à 2007, il a été secrétaire des Affaires intérieures du gouvernement pro-Beijing de Hong Kong et membre, durant de longues années, de l’assemblée parlementaire consultative chinoise. (Momar Dieng, avec AFP)
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