Connectez-vous

Idrissa Seck boycotte le dialogue pour ne pas « cautionner un coup d’Etat constitutionnel (d’un) Président en fin de règne »

Lundi 26 Février 2024

L'ancien premier ministre Idrissa Seck
L'ancien premier ministre Idrissa Seck

C’est à quelques heures du lancement des concertations politiques voulues par le chef de l’Etat pour trouver une date à l’élection présidentielle que le candidat Idrissa Seck est sorti du bois pour faire clarifier sa position. A travers son mandataire national, l’ancien premier ministre indique qu’il « ne sera pas présent à ce soi-disant dialogue pour cautionner un éventuel coup d’Etat constitutionnel ».  

 

Silencieux depuis la validation de sa candidature par le Conseil constitutionnel le 20 janvier dernier, évitant d’intervenir dans les débats publics suite à l’interruption du processus électoral par le président Macky Sall le 3 février, Idrissa Seck est d’avis que ce coup d’Etat constitutionnel serait « savamment orchestré par un Président en fin de règne, et à qui, le Peuple a fini de tourner le dos », lit-on dans la note rendue publique par le mandataire As Babacar Guèye. 

 

Alors que beaucoup de monde le voyait naturellement partant pour répondre à l’appel de Macky Sall, Idrissa Seck crée la surprise mais pas tant que cela, précise son mandataire national. Ce dernier rappelle ses propos du 2 février 2024 après l’enregistrement de ce qui devait être son premier message de candidat en campagne électorale sur la RTS.

 

« Le dialogue pour la réconciliation nationale et pour l’apaisement des coeurs (…) doit être le premier chantier du prochain Président ».

 

Cette défection est un nouveau revers pour le président Macky Sall, condamné à tenir à la hussarde un dialogue impopulaire rejeté par 17 des 19 candidats en lice. Mais il aura un lot de consolation avec la présence de son premier ministre-candidat Amadou Ba et de son ami Mahammed Boun Abdallah Dionne. [IMPACT.SN] 

 

Nombre de lectures : 321 fois


1.Posté par Me François JURAIN le 26/02/2024 16:05
Au moins une chose est sûre: on pourra dire (et chanter sur tous les toits) que ce mono-dialogue aura remporté un franc succès, puisqu'emportant unanimité de tous les participants!

Là, Macky SALL aura touché le fond. Alors, donnons-lui un lot de consolation, car rien ne sert de tirer sur l'ambulance. Oui, Président, votre dialogue sera un grand et fort succès! Unanimité à 101% (avec vous!).

Monsieur le Président, vous êtes vraiment le plus beau, le plus fort, le plus grand! Vous méritez grandement que l'on débaptise la place de l'indépendance, pour l'appeler je sais pas moi...La place de la déroute? La place du cimetière? Que sais-je encore. Peut être faudrait-il organiser un concours pour trouver un nom qui colle à la situation???

Bon, pour une gifle, c'est une gifle! On peut même dire, sans risque de se tromper, que c'est une paire de gifle!!! Décidément, la pirogue BBY prend l'eau de toutes parts, et les rats ne vont pas tarder à quitter l'embarcation, ne voulant pas sombrer avec le capitaine! D'ici à ce que l'armée batte en retraite et fasse défection à l'appel de Macky SALL, en ayant marre de tuer leurs frères, c'est pour le coup qu'il va en faire une dépression, notre Président!

Peut-être il y a une solution à tous ces maux: organiser le premier tour des élections le 10 Mars... Qu'en pense le Conseil constitutionnel?
Me François JURAIN












Inscription à la newsletter