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IMPACT - La revue de presse du 28 mars 2024

Jeudi 28 Mars 2024

La presse quotidienne est toujours dans l’ambiance de l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Hier, la Commission nationale de recensement des votes (CNRV) a publié les résultats provisoires du scrutin qui, sans surprise, confirment la très large victoire du candidat de Pastef, Bassirou Diomaye Faye. La proclamation des résultats définitifs sera faite par le Conseil constitutionnel en fin de semaine, dans une course contre-la-montre pour que la passation de pouvoirs entre « l’ancien » et « le nouveau » président se tienne le 2 avril, date d’expiration du mandat de Macky Sall.

 

A cet effet, « Les 7 Sages accélèrent la cadence », informe L’AS. En bousculant un peu les règles, ils ont demandé aux 18 candidats perdants de déposer au plus tard ce jeudi leurs requêtes éventuelles concernant la présidentielle. Ce qui ne risque pas d’arriver car tous ont déjà félicité leur adversaire victorieux. Ce que Libération traduit en « Une victoire sans appel de Diomaye. »

 

Selon WalfQuotidien, « Les ‘’7 Sages’’ ferrent Macky »avec la compression des délais du processus électoral. De fait, la passation de pouvoirs entre Sall et Faye ne semble plus compromise comme elle a semblé l’être quelques jours avant la tenue du scrutin avec les velléités affichées par le chef de l’Etat de s’en aller s’il devait y avoir un second tour. 

 

Ainsi, Sud Quotidien peut écrire : « Macky Sall balise le terrain à Diomaye. » En conseil des ministres de ce mercredi, il a demandé aux services généraux de la présidence et du gouvernement de préparer en urgence les dossiers de passation de pouvoirs avec son successeur. 

 

Au cours de cette même réunion, la dernière avec ses ministres et collaborateurs, le chef de l’Etat a fait ses adieux à tous, rapporte Libération, puis « réitéré ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye. » 

 

Dans la foulée, EnQuete révèle que Macky Sall, décidément dans de très bonnes dispositions avant son départ, « a signé le décret qui rétablit Pastef » comme parti politique légalement constitué. La formation politique dirigée par Ousmane Sonko avait été dissoute en juillet 2023 en même temps que son fondateur était emprisonné pour divers délits. 

 

En début mars, une amnistie générale votée par l’assemblée nationale a rendu possible possible la libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye. 

 

La grande victime de cette présidentielle reste sans doute Amadou Ba, candidat malheureux de la coalition au pouvoir encore pour quelques jours, Benno Bokk Yaakaar (BBY). 

 

« Un avenir en DES BA », titre Le Quotidien (sans que le jeu de mots soit forcément compréhensible ). Ce qui est clair, c’est que Amadou Ba doit faire le choix entre « S’imposer au sein de l’APR et tracer sa propre voie », tranche le journal.

 

Pour sa part, L’Observateur ne semble pas trop optimiste pour l’avenir de l’ancien premier ministre subitement confronté à ‘’l’équation de la vie d’après’’ . « Amadou, une voie dans les ténèbres », ose la publication qui ouvre une double fenêtre « Rester à l’Alliance pour la République » aux mains de Macky Sall « ou quitter ». 

 

A Pikine, dans la banlieue dakaroise, le spectre de manifestants victimes de la police refait surface. Plusieurs quotidiens signalent la mort d’un homme arrêté par les forces de l’ordre. 

 

« Intifada après la mort de Mouhamed Diop », renseigne Libération qui souligne que « les proches de la victime accusent la police. » Un bus de Dakar Dem Dikk a été incendié, ce qui a provoqué la suspension des rotations de la compagnie de transport public. 

 

Selon Vox Populi, c’est après avoir été cueilli par la police que « (Mouhamed) Taya (Diop) finit par mourir des suites de ses blessures. » Ainsi, « Pikine bascule dans la violence. »

 

Mouhamed Taya Diop a-t-il été torturé ? L’autopsie publiée par Vox Populi et vue sur les réseaux sociaux indique les éléments suivants concernant la cause du décès : « complications », « fractures », « contusion pulmonaire », « hémorragie importante ».

 

« Une personne décédée après une bavure policière. Pikine en feu », souligne Le Quotidien. « Pikine : Mort suspecte à la police et violentes représailles », relève L’Observateur. [IMPACT.SN]

 
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