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IMPACT - La revue de presse du 12 mars

Mardi 12 Mars 2024

La campagne électorale est bel et bien lancée, en dépit de menaces diffuses sur des velléités qui viseraient à interrompre le processus devant conduire au scrutin présidentiel du 24 mars prochain. 

 

Pour Sud Quotidien, notre pays vit « Le scrutin de toutes les premières ! ». Tout y passe ou presque. 

« Processus électoral et calendrier républicain chahuté, risque de suppléance à la tête de l’Etat, temps de campagne écourté, président sortant hors jeu, bras de fer autour de la date du scrutin, pluralité de candidats dont un en campagne depuis la prison : les anomalies et/ou ‘’premières’’ qui consacrent la présidentielle 2024 au Sénégal font florès. »

 

Pour rassurer les citoyens électeurs, le premier ministre Sidiki Kaba donne des gages et certifie que « Le matériel électoral est déjà déployé » sur l’ensemble du territoire national et dans les circonscriptions de vote à l’étranger, rapporte Libération.

Pour sa part, Mouhamadou Makhtar Cissé, successeur de Kaba au ministère de l’Intérieur, rassure concernant « le strict respect des règles du jeu… », indique Vox Populi

 

Dans EnQuête, l’ex directeur de cabinet du président Macky Sall affirme : « Nous sommes au service de la République. » Et dans les colonnes du journal Le Quotidien, il se pose en adversaire de « tout propos ou comportement violent » dans la présente campagne électorale. « Nous ne transigerons pas sur la sécurité du pays », ajoute-t-il dans Bés Bi Le Jour.

 

Malgré tout, ça bataille sur le terrain avec le déploiement des équipes de campagne au plus près des électeurs citoyens. 

 

Au deuxième jour de campagne, « C’est parti pour la foire aux promesses », relève Le Témoin Quotidien. « Les candidats et leurs coalitions donnent le ton », indique Libération.

 

« Nous avons vu comment des dirigeants défaillants peuvent mener le pays vers le gouffre », constate Thierno Alassane Sall. Pour Déthié Fall, « il est inacceptable qu’au Sénégal de 2024, on note toujours des problèmes liés à l’eau. » A ce propos, Amadou Ba « (s’)engage à régler définitivement la question de l’eau à Mbacké et Touba. »

 

Membre de staff de campagne de Bassirou Diomaye Faye qui est en prison, Guy Marius Sagna déclare : « le programme économique de notre candidat fera du Sénégal une Nation prospère. » Quant à Khalifa Ababacar Sall, il promet de « concilier l’urbanisation et le maraîchage. »  

 

Dans le journal L’AS, Mahammed Boun Abdallah Dionne « propose un bloc républicain et démocratique » pour assurer la gouvernance optimale et inclusive du pays. En face, Yoor-Yoor Bi rend compte de « La banlieue pikinoise conquise » par la coalition Diomaye Président. 

 

Dans les journaux, il est beaucoup de l’ex premier ministre Amadou Ba, candidat de la coalition au pouvoir qui serait persécuté par son propre camp. 

 

L’Observateur se concentre principalement sur les mystères du duo « Macky - Amadou » et « Le revers des coups BA » qui en résulte, comme en tennis. Le journal établit « La vérité sur les zones d’ombre » entre les deux hommes et, dans une sorte de jeu d’équilibre, soulève « les griefs contre le candidat » Ba en pointant du doigt « la démarche suicidaire du President » Sall. 

 

Le quotidien Les Echos va même plus loin en affirmant que « Macky lâche Amadou Ba pour Boun Dionne. », sans autre précision [IMPACT.SN]

 
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