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Ghosn: La France demande le respect de la présomption d'innocence

Mardi 8 Janvier 2019

PARIS (Reuters) - La ministre française du Travail, Muriel Pénicaud, a demandé mardi le respect de la présomption d'innocence dans l'affaire Carlos Ghosn, le PDG de Renault et ancien président de Nissan poursuivi et détenu au Japon.

"La présomption d'innocence doit absolument être respectée", a-t-elle déclaré sur CNEWS. "Le plus important aujourd'hui c'est que cette présomption d'innocence soit respectée et qu'on veille à l'alliance Renault-Nissan. Il y a beaucoup d'emplois à la clef, il y a beaucoup de sujets économiques et sociaux."

Carlos Ghosn a déclaré mardi avoir été injustement placé en détention et a nié tout méfait, lors d'une audience devant le tribunal du district de Tokyo, sa première apparition publique depuis son arrestation le 19 novembre pour des accusations de malversations financières.

"Il n'a pas la procédure la plus facile, ça c'est sûr", a commenté Muriel Pénicaud, qui a insisté sur le fait que, pour Paris, il était toujours PDG de Renault.

Sa collègue des Transports, Elisabeth Borne, a également invoqué le respect de la présomption d'innocence, notamment pour justifier le maintien formel de Carlos Ghosn à la tête du constructeur automobile français.

"Il y a une gouvernance transitoire qui a été mise en place. Evidemment, si cet empêchement devait durer il faudrait en tirer les conséquences", a-t-elle dit à franceinfo. "Mais aujourd'hui il y a un principe de présomption d'innocence qui doit être respecté (...) Le gouvernement (...) n'a pas d'éléments qui pourrait nous conduire à conclure à la culpabilité de M. Ghosn."

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