Il y avait beaucoup de monde à la Place de la Nation, cet après-midi du 30 décembre 2022, pour dénoncer la razzia opérée sur les fonds publics dédiés à la lutte contre la Covid-19. A cet effet, les représentants d’organisations, de syndicats et de mouvements de la société civile, aux côtés des partis politiques, ont averti le gouvernement sénégalais qu’ils suivront de très près l’évolution des dossiers judiciaires afin que les coupables présumés de mauvaise gestion et de détournements soient sanctionnés.
Alioune Tine, président du Think-Tank Afrikajom Center, a jugé inacceptable que des deniers publics dégagés pour la santé des Sénégalais face à une maladie aussi vicieuse que le coronavirus finissent ainsi que la Cour des comptes l’a décrit dans son Rapport définitif. C’est pourquoi, a souligné Amadou Kanouté, directeur exécutif de la Cicodev, il n’y aura pas de retour en arrière dans le traitement des dossiers judiciaires car l’objectif de tous est d’aboutir à une vraie reddition des comptes.
Président de l’ONG « 3D » et principal organisateur de la manifestation, Moundiaye Cissé a fustigé la gravité des faits documentés par la Cour des comptes et insisté lui aussi sur la nécessaire traduction des « coupables » devant la justice. Dans son discours, il a lu une longue liste de jeunes gens emprisonnés pour leurs opinions politiques ou dans le cadre de leur travail. En les citant nommément et avec l’appui du public, il a réclamé leur libération immédiate et inconditionnelle.
Au nom de la Coordination des Associations de Presse (CAP), la journaliste Nina Penda Faye a livré un puissant plaidoyer en faveur de la libération de Pape Alé Niang, emprisonné, malade et en grève de la faim depuis sa deuxième incarcération du 20 décembre à la Maison d’arrêt de Rebeuss. Sous les vivats, NPF a demandé au public un soutien permanent pour toute la corporation des journalistes eu égard à la difficulté de leur travail, mais aussi au vu de ce que la presse représente et peut faire dans une démocratie comme le Sénégal.
Des représentants de plusieurs corps de métiers, leaders syndicaux, groupements professionnels, travailleurs du secteur médical, tous généralement impactés par la Covid-19 en tant qu’acteurs de la lutte contre la pandémie, ont pris la parole pour déclamer leurs complaintes et exiger que la lumière soit faite sur l’utilisation des sommes mobilisées par le gouvernement à partir de mars 2020.
Noire de monde, la Place de la nation a vibré au rythme de slogans exigeant que les sommes d’argents présumées disparues soient recouvrées. « Sunu milliards dou ress » (ndlr : nos milliards ne passeront pas par pertes et profits) aura été longuement chanté en cœur et avec passion par les manifestants.
Dans les groupuscules formés un peu partout au cœur du rassemblement, les manifestants ont beaucoup commenté la présence d’Aminata Touré et le duo qu’elle semble maintenant former avec Guy Marius Sagna. Ils étaient d’ailleurs côte à côte dans la « salle » en plein air dressée derrière le podium.
Il a été également beaucoup question de Pape Djibril Fall. Le jeune député venu marquer sa présence et son adhésion à la manifestation a été hué à plusieurs reprises par une foule de militants de Pastef-Les patriotes qui semblaient à s’opposer à sa prise de parole. Beaucoup de caractérisations lui sont tombées dessus : « traitre », « opportuniste », etc. Plus tard, Ousmane Sonko sera obligé de déplorer « le comportement de certains manifestants » avec des « attitudes qui n’apportent rien au combat que nous menons contre les graves dérives du régime de Macky Sall. »
Alioune Tine, président du Think-Tank Afrikajom Center, a jugé inacceptable que des deniers publics dégagés pour la santé des Sénégalais face à une maladie aussi vicieuse que le coronavirus finissent ainsi que la Cour des comptes l’a décrit dans son Rapport définitif. C’est pourquoi, a souligné Amadou Kanouté, directeur exécutif de la Cicodev, il n’y aura pas de retour en arrière dans le traitement des dossiers judiciaires car l’objectif de tous est d’aboutir à une vraie reddition des comptes.
Président de l’ONG « 3D » et principal organisateur de la manifestation, Moundiaye Cissé a fustigé la gravité des faits documentés par la Cour des comptes et insisté lui aussi sur la nécessaire traduction des « coupables » devant la justice. Dans son discours, il a lu une longue liste de jeunes gens emprisonnés pour leurs opinions politiques ou dans le cadre de leur travail. En les citant nommément et avec l’appui du public, il a réclamé leur libération immédiate et inconditionnelle.
Au nom de la Coordination des Associations de Presse (CAP), la journaliste Nina Penda Faye a livré un puissant plaidoyer en faveur de la libération de Pape Alé Niang, emprisonné, malade et en grève de la faim depuis sa deuxième incarcération du 20 décembre à la Maison d’arrêt de Rebeuss. Sous les vivats, NPF a demandé au public un soutien permanent pour toute la corporation des journalistes eu égard à la difficulté de leur travail, mais aussi au vu de ce que la presse représente et peut faire dans une démocratie comme le Sénégal.
Des représentants de plusieurs corps de métiers, leaders syndicaux, groupements professionnels, travailleurs du secteur médical, tous généralement impactés par la Covid-19 en tant qu’acteurs de la lutte contre la pandémie, ont pris la parole pour déclamer leurs complaintes et exiger que la lumière soit faite sur l’utilisation des sommes mobilisées par le gouvernement à partir de mars 2020.
Noire de monde, la Place de la nation a vibré au rythme de slogans exigeant que les sommes d’argents présumées disparues soient recouvrées. « Sunu milliards dou ress » (ndlr : nos milliards ne passeront pas par pertes et profits) aura été longuement chanté en cœur et avec passion par les manifestants.
Dans les groupuscules formés un peu partout au cœur du rassemblement, les manifestants ont beaucoup commenté la présence d’Aminata Touré et le duo qu’elle semble maintenant former avec Guy Marius Sagna. Ils étaient d’ailleurs côte à côte dans la « salle » en plein air dressée derrière le podium.
Il a été également beaucoup question de Pape Djibril Fall. Le jeune député venu marquer sa présence et son adhésion à la manifestation a été hué à plusieurs reprises par une foule de militants de Pastef-Les patriotes qui semblaient à s’opposer à sa prise de parole. Beaucoup de caractérisations lui sont tombées dessus : « traitre », « opportuniste », etc. Plus tard, Ousmane Sonko sera obligé de déplorer « le comportement de certains manifestants » avec des « attitudes qui n’apportent rien au combat que nous menons contre les graves dérives du régime de Macky Sall. »
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