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Explosion d’une enveloppe au siège du Fmi à Pris : Hollande condamne un "attentat"

Jeudi 16 Mars 2017

Avenue d'Iena dans le 16e à Paris
Avenue d'Iena dans le 16e à Paris
Toulon - Le président François Hollande a qualifié jeudi l'explosion au siège parisien du FMI "d'attentat" qui montre que "nous sommes toujours visés" et répété qu'il excluait toute levée de l'état d'urgence en France avant le 15 juillet.

Cette explosion a fait un blessé qui se trouve "entre la vie et la mort" à ajouté M. Hollande alors que la préfecture de police a assuré de son côté que la personne n'était que "légèrement blessée".

Une assistante de direction a été blessée jeudi aux mains et au visage lors de l'ouverture d'un courrier qui a explosé au siège parisien du FMI.

Selon les premiers éléments de l'enquête, un pétard pourrait être à l'origine de l'explosion, survenue en fin de matinée dans le bâtiment situé au coeur de la capitale française, ont précisé ces sources.

Mercredi à Berlin, un "mélange explosif" expédié de Grèce a été découvert au ministère allemand des Finances. Le groupe anarchiste grec Conspiration des cellules de feu a revendiqué jeudi l'envoi de ce paquet.

"Nous sommes toujours visés. Là, en l'occurrence, c'est le Fonds monétaire international, mais c'est en France, c'est la France. (...) Nous sommes directement concernés", a poursuivi le chef de l'Etat.

"Il y a l'état d'urgence, j'ai annoncé qu'il devait être prolongé jusqu'au 15 juillet", a-t-il rappelé, en marge de l'inauguration d'un mémorial commémorant le débarquement et la libération de la Provence en 1944.

"Ce sera au nouveau Président de la République, au gouvernement et aux députés et sénateurs qui seront en situation d'agir à partir du 15 juillet (...) de dire s'il faut (le) maintenir ou non", a-t-il souligné. Mais "de toute manière, il faut maintenir un état élevé de vigilance et de présence".

Toute prolongation de l'état d'urgence doit être soumise au Parlement. Juridiquement, le chef de l'Etat peut décider à tout moment de mettre fin à ce régime d'exception par un décret en Conseil des ministres.

"Il n'y a pas de raison qui voudrait qu'aujourd'hui on relâche le dispositif qui existe", a encore ajouté le président Hollande à l'AFP.
 
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