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États-Unis : des tentatives d’ingérence ont eu lieu lors de la dernière élection présidentielle

Mercredi 17 Mars 2021

 
Ils ont essayé, mais pas réussi. Malgré des efforts russes, chinois et iraniens pour s’infiltrer dans les réseaux des candidats, aucun pays étranger n’a manipulé le résultat des élections américaines de 2020, selon un rapport officiel  publié mardi. « Nous n’avons aucune preuve […] qu’un gouvernement ou un acteur étranger ait compromis l’intégrité des élections ou manipulé les résultats des élections », assènent-ils.
 
« Nous avons identifié plusieurs incidents lors desquels des acteurs liés aux gouvernements russe, chinois ou iranien ont porté atteinte à la sécurité des réseaux d’organisations politiques, de candidats et de partis », écrivent les ministères de la Justice et de la Sécurité intérieure. « Certains ont rassemblé des informations qu’ils auraient pu publier pour influencer les opérations, mais nous n’avons pas constaté de dissémination, modification ou destruction » de ces données, ajoutent-ils dans ce rapport d’enquête. Par ailleurs, des « campagnes russes et iraniennes ont ciblé des infrastructures essentielles et compromis la sécurité de réseaux en charge d’opérations électorales », mais n’ont pas eu d’impact sur « les votes, le dépouillement ni la transmission des résultats », ajoutent les deux ministères.
 
Ingérence pro et anti-Trump
 
Selon le renseignement américain, la Russie a, comme en 2016, tenté d’influencer le scrutin en faveur de Donald Trump via une campagne de désinformation. Le rapport cite notamment les activités du parlementaire ukrainien Andriy Derkach, lié au renseignement russe, et qui aurait agi avec l’aval de Vladimir Poutine. Derkach avait notamment rencontré l’avocat de Donald Trump Rudy Giuliani, qui recherchait des informations compromettantes sur Joe Biden et son fils, à Kiev en décembre 2019.
 
Si la Russie a œuvré pour faire réélire Trump, l’Iran a, au contraire, tout fait pour lui barrer la route, avec une « cybercampagne autorisée par l’ayatollah Khamenei » dont le but était de « saper la confiance dans le processus électoral » et de « semer la division ». avec Phillipe Berry ( journaliste et correspondant us 20minutes ) 
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