Les conditions d’exercice de leur profession par les robes noires tunisiennes se sont gravement détériorées au cours de l’année écoulée, ont alerté lundi 14 juillet deux rapporteures de l’ONU, accusant le pouvoir exécutif de vouloir « réduire au silence » les critiques.
« Comme tous les êtres humains, les avocats ont droit à la liberté d’expression et d’opinion, relèvent dans un communiqué deux expertes des Nations unies, qui ont contacté le gouvernement tunisien pour faire part de leurs préoccupations. Les mesures prises interfèrent directement avec l’indépendance de la profession juridique, sapant la capacité des avocats à représenter leurs clients [et] semblent destinées à réduire au silence ceux qui critiquent le pouvoir exécutif. » ...
« Le fait de cibler des professionnels du droit uniquement pour leur rôle dans le système judiciaire ou l’exercice de leur liberté d’expression constitue une menace directe pour l’intégrité et l’équité des procédures judiciaires en Tunisie et pourrait mettre en péril le droit à un procès équitable », relèvent les expertes. [Jeune Afrique avec AFP]






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