Quatre ans après la prise du pouvoir par des militaires, les Guinéens voteront, le 28 décembre, pour élire un nouveau président selon un décret lu, samedi 27 septembre 2025, à la télévision nationale.
Les militaires, dirigés par le général Mamadi Doumbouya, s’étaient initialement engagés à rendre le pouvoir aux civils avant la fin de 2024, mais ils ont manqué à cette promesse. Le scrutin présidentiel, attendu depuis longtemps par la population, devrait acter la fin de la transition depuis la prise du pouvoir, en septembre 2021 de M. Doumbouya, qui avait alors renversé le président civil Alpha Condé. ...
L’opposition accuse cependant le général Doumbouya de vouloir se maintenir à la tête du pays à la faveur de ce référendum. Elle avait appelé au boycott du scrutin, dénonçant « une mascarade » aux « résultats connus d’avance ».
Cette Constitution remplace la Charte de la transition, établie par la junte après le coup d’Etat et qui interdisait notamment à ses membres de se présenter aux élections. Or cette interdiction ne figure plus dans la nouvelle Constitution, ouvrant la voie à une candidature de M. Doumbouya. Tout semble indiquer qu’il sera candidat, en dépit de sa promesse de ne pas se présenter à une présidentielle. [IMPACT avec AFP et Le Monde]







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