C’est la double peine ! », se lamente Yared Mulugeta, directeur de l’agence de voyage Monpays Tours, basée à Addis-Abeba. « D’abord il y a eu le coronavirus qui nous a fait perdre huit mois », dit-il en montrant du doigt son tableau de réservations, désespérément vide : « Et quand nous pensions que les affaires allaient enfin reprendre, la guerre a éclaté. »
Le conflit au Tigré, qui oppose le gouvernement fédéral au parti dissident du Front de libération des peuples du Tigré (TPLF) depuis le 4 novembre, pénalise toute l’industrie du tourisme. Un secteur qui contribue pour 10 % au PIB de l’Ethiopie et emploie plus de 2 millions de personnes. Or, comme « environ 85 % de [ses] voyages passent par le Tigré », Yared Mulugeta a dû tout annuler.
Avec les vestiges du royaume aksoumite et les nombreux monastères orthodoxes, la province septentrionale est la zone favorite des agences de voyages ; celle qui renferme les principales attractions pour les visiteurs étrangers. (Le Monde)
Le conflit au Tigré, qui oppose le gouvernement fédéral au parti dissident du Front de libération des peuples du Tigré (TPLF) depuis le 4 novembre, pénalise toute l’industrie du tourisme. Un secteur qui contribue pour 10 % au PIB de l’Ethiopie et emploie plus de 2 millions de personnes. Or, comme « environ 85 % de [ses] voyages passent par le Tigré », Yared Mulugeta a dû tout annuler.
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