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"Emmerder" les non-vaccinés, "je l'ai dit de manière affectueuse", se défend Emmanuel Macron

Lundi 11 Avril 2022

En déplacement dans le Nord au lendemain du premier tour de la présidentielle, le chef de l'Etat est revenu sur sa phrase polémique du mois de janvier.

"Les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder". En janvier dernier, Emmanuel Macron défendait dans les colonnes du Parisien  le projet de loi instaurant un pass vaccinal pour lutter contre le Covid-19, en expliquant vouloir mettre une pression supplémentaire sur les non-vaccinés.
Une formule qui avait fait polémique et sur laquelle le chef de l'Etat est revenu lundi 11 avril. 

"Je n’ai jamais dit que les non vaccinés étaient des sous-citoyens", a-t-il assuré lors d'un déplacement à Denain (Nord) au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle. Le président-candidat répondait à une habitante qui l'interpellait sur la gestion de la crise du Covid-19. 
 
"Emmerder les non-vaccinés, ça vous l'avez dit", lui a alors répondu cette femme. "Oui, mais je l'ai dit de manière entre guillemets affectueuse", a-t-il expliqué, regrettant que son interlocutrice le prenne comme une "insulte".


"Quand quelqu'un me dit 'je t'emmerde', excusez-moi, je ne prends pas ça gentiment", a-t-elle insisté. "Non, ça c'est une insulte mais ce n'est pas ce que j'ai dit. Il faut le remettre en contexte", a rétorqué Emmanuel Macron. 

"Nous mettons une pression sur les non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l'accès aux activités de la vie sociale. La quasi-totalité des gens, plus de 90 %, y ont adhéré", expliquait en janvier dernier le président. "C'est une toute petite minorité qui est réfractaire. Celle-là, comment on la réduit ? On la réduit, pardon de le dire, comme ça, en l'emmerdant encore davantage", assurait-il. "Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l'administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu'au bout. C'est ça, la stratégie", assumait-il. 
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