La Collectivité de Corse avait indiqué baisser ses drapeaux "pour exprimer la tristesse collective" du peuple insulaire après la mort du militant indépendantiste, meurtrier du préfet Erignac, qui a succombé à une agression à la prison d'Arles.
"C'est une faute et c'est inapproprié". Emmanuel Macron a exprimé ses critiques envers l'initiative de la Collectivité de Corse, qui a annoncé la mise en berne de ses drapeaux après le décès d'Yvan Colonna, annoncé lundi 21 mars. Dans un communiqué publié mardi 22 mars, la collectivité territoriale disait avoir pris cette initiative "pour exprimer la tristesse collective ressentie par (le) peuple après la mort tragique d'Yvan Colonna et face aux heures sombres que vit la Corse".
Interrogé à ce sujet lors d'une interview à M6, le président Macron a répondu sans autre commentaire: « C'est une faute et c'est inapproprié ».
La mort d'Yvan Colonna, après son agression en prison a suscité une vague d'émotions en Corse, ainsi que des débordements dans plusieurs villes de l'île.
Ses funérailles auront lieu vendredi à 15h dans son village familial de Cargèse (Corse-du-Sud), ont indiqué à l'AFP des sources proches du dossier et la famille. "La famille confirme" le lieu et l'heure des obsèques, a indiqué à l'AFP Me Patrice Spinosi, l'un des avocats de la famille du défunt, dont le corps devait être rapatrié en Corse depuis l'hôpital de Marseille mercredi soir.
Yvan Colonna, qui purgeait une peine de prison à perpétuité pour sa participation à l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998 à Ajaccio, avait été violemment agressé dans la salle de sport de la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône) par un codétenu, Franck Elong Abé, un Camerounais de 36 ans, qui purgeait plusieurs peines dont une de neuf ans d'emprisonnement pour « association de malfaiteurs terroriste ». (AFP)
"C'est une faute et c'est inapproprié". Emmanuel Macron a exprimé ses critiques envers l'initiative de la Collectivité de Corse, qui a annoncé la mise en berne de ses drapeaux après le décès d'Yvan Colonna, annoncé lundi 21 mars. Dans un communiqué publié mardi 22 mars, la collectivité territoriale disait avoir pris cette initiative "pour exprimer la tristesse collective ressentie par (le) peuple après la mort tragique d'Yvan Colonna et face aux heures sombres que vit la Corse".
Interrogé à ce sujet lors d'une interview à M6, le président Macron a répondu sans autre commentaire: « C'est une faute et c'est inapproprié ».
La mort d'Yvan Colonna, après son agression en prison a suscité une vague d'émotions en Corse, ainsi que des débordements dans plusieurs villes de l'île.
Ses funérailles auront lieu vendredi à 15h dans son village familial de Cargèse (Corse-du-Sud), ont indiqué à l'AFP des sources proches du dossier et la famille. "La famille confirme" le lieu et l'heure des obsèques, a indiqué à l'AFP Me Patrice Spinosi, l'un des avocats de la famille du défunt, dont le corps devait être rapatrié en Corse depuis l'hôpital de Marseille mercredi soir.
Yvan Colonna, qui purgeait une peine de prison à perpétuité pour sa participation à l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998 à Ajaccio, avait été violemment agressé dans la salle de sport de la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône) par un codétenu, Franck Elong Abé, un Camerounais de 36 ans, qui purgeait plusieurs peines dont une de neuf ans d'emprisonnement pour « association de malfaiteurs terroriste ». (AFP)
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