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Des droits de tirage spéciaux de 166 milliards de francs CFA du FMI pour le Sénégal

Jeudi 14 Décembre 2023

Moustapha Ba, le ministre sénégalais des Finances et du Budget (d) avec Edward Gemayel, chef de mission du FMI [photo d'illustration]
Moustapha Ba, le ministre sénégalais des Finances et du Budget (d) avec Edward Gemayel, chef de mission du FMI [photo d'illustration]

Le Fonds monétaire international (FMI) déclare avoir pris, mercredi, une mesure permettant au Sénégal d’accéder à un financement d’‘’environ 166 milliards de francs CFA’’ au titre de droits de tirages spéciaux, c’est-à-dire des avoirs de réserve internationaux.

 

‘’Le conseil d’administration du FMI a conclu la première revue des accords au titre du Mécanisme élargi de crédit, de la Facilité élargie de crédit et de la Facilité de résilience et de viabilité, pour le Sénégal, permettant au pays d’accéder à 210,36 millions de droits de tirage spéciaux (environ 279,31 millions d’USD)’’, écrit l’institution financière sur son site Internet.

 

Au Sénégal, ‘’les autorités mettent en œuvre les réformes structurelles’’, y compris celles ‘’visant à renforcer l’administration fiscale et la gestion des finances publiques, à améliorer la gouvernance et les cadres de lutte contre la corruption’’, affirme le FMI en guise de justification de cette mesure.

 

Même s’il ‘’se remet de la pandémie de Covid-19’’ et ‘’est confronté à de multiples chocs’’, dont l’arrêt de l’accord d’exportation de céréales entre la Russie et l’Ukraine et l’imposition récente de restrictions sur les exportations de riz par l’Inde, le Sénégal continue de faire des performances ‘’satisfaisantes’’ dans la gestion de son économie, selon le Fonds monétaire international.

 

‘’Les autorités ont fait également progresser les réformes visant à améliorer la gouvernance des fonds publics, à accroître la transparence et à renforcer leur cadre de lutte contre la corruption’’, souligne le FMI.

 

Il dit avoir noté que la loi de finances 2024 du pays s’inscrit dans la logique d’une augmentation constante des recettes fiscales pour atteindre 20 % du produit intérieur brut (PIB) d’ici à 2025.

 

Le Fonds monétaire international note ‘’une élimination progressive des subventions énergétiques non ciblées, avec l’engagement de les limiter à 1 % du PIB en 2024’’. [APS]

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