Le code pétrolier en vigueur au Sénégal depuis 1998 est "déséquilibré", a estimé le président Macky Sall, qui a pointé du doigt « la clause de confidentialité » empêchant la publication des contrats signés par notre pays. Une barrière qu’il s’est engagé à faire « sauter » dans la perspective d’une gestion plus transparente des questions liées à l’exploitation de gaz et de pétrole. Le président de la République s’exprimait à l’ouverture de la Conférence africaine sur la divulgation de l’identité des propriétaires réels des entreprises extractives.
Cette rencontre est organisée par l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Selon le chef de l’Etat sénégalais, les initiateurs et rédacteurs de ce code avaient pour souci essentiel d’attirer les compagnies pétrolières au Sénégal.
Le président Sall a toutefois appelé l’ITIE à poursuivre « un débat sérieux, transparent et objectif » à propos des ressources pétrolières et gazières découvertes au Sénégal ces dernières années. Dans ce sens, il a condamné l’existence d’un « débat pollué » par des contre-vérités comme celle qui a fait croire que « le gouvernement a fait perdre au pays 100 milliards de dollars dans une opération d’exploitation alors que nous sommes en phase d’exploration. »
Pour le chef de l’Etat, il ne doit pas être possible d’écrire cela « dans un pays démocratique comme le Sénégal, où la presse est libre, où l’expression est libre…»
Macky Sall a rappelé à cet égard la loi sénégalaise sur les hydrocarbures ne prévoit pas de paiement de taxes au cours des phases d’exploration et de développement. "C’est la loi, c’est le Code pétrolier. Pendant des mois, le pays est pris en haleine sur de faux problèmes, pour prétendre qu’on a vendu le pays aux compagnies pétrolières. Il est bon que le débat soit ouvert, mais qu’il soit outillé, que les intervenants [sachent] de quoi ils parlent", a martelé Macky Sall.
Il a réitéré la volonté du gouvernement de s’inscrire dans le cadre d’une gestion transparente des ressources naturelles, indiquant au passage que les pouvoirs publics sénégalais ne sont pas à ce sujet en contradiction avec les exigences de la société civile. A celle-ci, il a réitéré sa volonté de poursuivre la divulgation de l’identité des propriétaires réels des entreprises extractives, conformément aux normes de l’ITIE.
Le chef de l’Etat, qui avait à ses côtés son homologue de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, appelle les Etats africains à harmoniser les législations relatives aux industries extractives.
"Nous nous battons au sein de l’Union africaine pour que nos codes soient harmonisés (…) Il y a un travail d’harmonisation des législations, non pas contre les compagnies, sans lesquelles nous ne pouvons pas explorer parce que n’ayant pas les capacités, mais pour que l’Afrique en tire un [meilleur] bénéfice", a souligné M. Sall.
Momar DIENG (source APS)
Cette rencontre est organisée par l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Selon le chef de l’Etat sénégalais, les initiateurs et rédacteurs de ce code avaient pour souci essentiel d’attirer les compagnies pétrolières au Sénégal.
Le président Sall a toutefois appelé l’ITIE à poursuivre « un débat sérieux, transparent et objectif » à propos des ressources pétrolières et gazières découvertes au Sénégal ces dernières années. Dans ce sens, il a condamné l’existence d’un « débat pollué » par des contre-vérités comme celle qui a fait croire que « le gouvernement a fait perdre au pays 100 milliards de dollars dans une opération d’exploitation alors que nous sommes en phase d’exploration. »
Pour le chef de l’Etat, il ne doit pas être possible d’écrire cela « dans un pays démocratique comme le Sénégal, où la presse est libre, où l’expression est libre…»
Macky Sall a rappelé à cet égard la loi sénégalaise sur les hydrocarbures ne prévoit pas de paiement de taxes au cours des phases d’exploration et de développement. "C’est la loi, c’est le Code pétrolier. Pendant des mois, le pays est pris en haleine sur de faux problèmes, pour prétendre qu’on a vendu le pays aux compagnies pétrolières. Il est bon que le débat soit ouvert, mais qu’il soit outillé, que les intervenants [sachent] de quoi ils parlent", a martelé Macky Sall.
Il a réitéré la volonté du gouvernement de s’inscrire dans le cadre d’une gestion transparente des ressources naturelles, indiquant au passage que les pouvoirs publics sénégalais ne sont pas à ce sujet en contradiction avec les exigences de la société civile. A celle-ci, il a réitéré sa volonté de poursuivre la divulgation de l’identité des propriétaires réels des entreprises extractives, conformément aux normes de l’ITIE.
Le chef de l’Etat, qui avait à ses côtés son homologue de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, appelle les Etats africains à harmoniser les législations relatives aux industries extractives.
"Nous nous battons au sein de l’Union africaine pour que nos codes soient harmonisés (…) Il y a un travail d’harmonisation des législations, non pas contre les compagnies, sans lesquelles nous ne pouvons pas explorer parce que n’ayant pas les capacités, mais pour que l’Afrique en tire un [meilleur] bénéfice", a souligné M. Sall.
Momar DIENG (source APS)







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