Les parlementaires francophones viennent dans la région pour soutenir les processus de paix pour l’est de la RDC existants : à savoir, celui de Doha, celui de Washington ou encore celui de l'Union africaine, qu’ils souhaitent d’ailleurs accompagner. À la tête de la délégation de l’APF, le Camerounais Hilarion Etong, président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.
« C'est une mission de haut-niveau afin d'obtenir une lecture directe et nuancée des enjeux, explique-t-il. Il s'agit pour nous de construire des ponts et non d'alimenter des fractures, d'appuyer la médiation togolaise initiée à la demande de l'Union africaine en y intégrant une composante parlementaire, non pas résiduelle mais additive et complémentaire ».
La partie congolaise se montre très ouverte à toute initiative, mais pas à n’importe quel prix, prévient Vital Kamerhe, le président de l’Assemblée nationale de RDC.
« Afin de concrétiser les efforts réels de médiation, nous sommes disposés à tendre l'oreille à toute démarche qui vise le retour de la paix, mais jamais à hypothéquer notre souveraineté ni à céder un pouce de notre territoire. La République démocratique du Congo appelle aujourd'hui à une condamnation claire et audible de cette agression. L'heure est arrivée pour sortir des condamnations sans effet. » [RFI]