Les Lions du Sénégal affrontent aujourd’hui l’équipe algérienne en phase finale de la coupe africaine. Un match ouvert entre deux formations dotées d’un énorme potentiel humain, technique et tactique. Elles ont en commun le rêve de remporter le trophée africain. Tout pourrait se jouer sur le mental. Les Lions ne devront point tomber entre les filets du piège habituel d’un rapport de force physique et mentale des algériens.
Un jour historique. Ce vendredi 19 juillet marque, et marquera sans nul doute, l’histoire du foot sénégalais. La coupe, rien que la coupe d’Afrique. C’est le ressenti le mieux partagé par les férus du ballon rond. Il est notable dans les foyers, dans la rue, sur les lieux de travail.
Ce ressentiment est présent partout à travers les réseaux sociaux, sur les écrans de télévisions et sur tous les supports de communication de masse. C’est le rêve de tout un peuple uni derrière son équipe nationale. Le foot est et reste ce sport roi. Il est capable d’unir, de faire rêver une Nation, de nourrir des passions et des sentiments profonds d’amour et de cohésion sociale.
Ce match du jour ne sera guère une promenade de santé pour les Lions du Sénégal. L’adversaire du jour constitue une grande équipe de foot. Il ne faudra ni la surestimer, ni la sous-estimer. Les deux équipes ont en commun cette soif inextinguible de gagner et de soulever le trophée continental. Elles ont le potentiel humain, technique et tactique pour réaliser ce rêve au nom de leur pays, de leur drapeau national et des aspirations profondes de leurs supporters plus que jamais sur les nerfs.
Au-delà des techniques et des tactiques de jeu que les entraîneurs des deux équipes déclineront à travers les feuilles de route et les plans de jeu, force est de relever la part écrasante de la dimension mentale de ce match quant à son issue.
La composante mentale pourrait être un des facteurs déterminant pour la victoire ou la défaite. La victoire de l’équipe algérienne par un score d’un but à zéro durant les matches de poule face à l’équipe du Sénégal représente un avant-goût de ce qui va se passer cet après- midi sur le terrain.
Les Algériens connaissaient probablement la qualité de jeu des Sénégalais, leurs capacités techniques insoupçonnées et l’engagement de toute l’équipe à faire son jeu dans le respect de l’adversaire. Ils ont su intelligemment leur imposer un rapport de forces infernal. Le mental algérien a fait la différence. Ce mental s’est traduit par un harcèlement systématique sur les tous les porteurs du ballon. La fougue de jeunesse, la violence corporelle, psychologique et morale, se sont combinées à une pression inouïe sur tous les joueurs susceptibles de mettre en difficulté les Algériens.
Ce forcing mental d’enfer pour les Lions désarmés moralement a réduit gravement les capacités de réaction des Lions du Sénégal et de ses fortes personnalités. Les joueurs sénégalais ont accepté de subir le rapport de forces physique et mentale de l’équipe algérienne. Ils n’ont sonné à aucun moment la révolte collective et individuelle contre des joueurs plus déterminés, plus agressifs, plus entreprenants et prêts à tout moment à en découdre avec un Lion refusant la domination psychologique.
Ce rapport de forces physique, mentale, psychologique sera reconduit et mis en action par la stratégie de l’équipe algérienne ce jour de la finale. Il ne peut en être autrement. Elle n’a absolument rien à perdre. L’équipe nationale sénégalaise n’est pas suffisamment préparée à ce type de ce jeu violent : physique, mental et psychologique. Les Algériens en sont bien conscients. Ils utiliseront cette arme redoutable.
Ils ont sciemment construit ce modèle de jeu physique dans un plan de jeu tactique et technique mûrement réfléchi. C’est le secret insondable de la dernière victoire algérienne durant le match de poule. Les Lions du Sénégal devront se préparer à cette épreuve mentale. Il faudra l’affronter sans état d’âme. L’erreur tactique du jeu sénégalais et des Lions consisterait à vouloir rendre coûte que coûte la monnaie à l’adversaire violent par son comportement individuel et collectif et son anti- jeu.
Il ne s’agit point de jouer la finale à l’image de son adversaire. Il est plutôt question de jouer son propre jeu avec un mental individuel et collectif capable de déjouer les pièges des Algériens et de faire la différence.
Le Sénégal dispose de joueurs suffisamment aguerris sur le terrain de jeu offensif et défensif. Ils sont capables de contenir, de résister et d’anéantir la violence de l’adversaire. Ils ont la carapace corporelle, l’intelligence du jeu pour déjouer un rapport de forces physique fabriqué de toute pièce par l’adversaire. Ils ont la détermination pour faire ce que l’entraîneur attend d’eux. Il faut refuser la violence physique et gagner à tout prix ce match par la confiance en soi, à son jeu, à ses qualités techniques et la quête intransigeante de la victoire méritée.
C’est la source inépuisable de la victoire de l’équipe nationale à cette finale. Elle a les moyens humains et techniques pour relever le défi du potentiel de défense de l’équipe nationale.
L’enjeu central de cette confrontation n’est point un rapport violent. Le défi est de ne pas prendre le premier un but mortel. Les Algériens utiliseront la violence pour décourager, démoraliser l’adversaire, pour provoquer. La finalité de cette stratégie psychologique est de scorer, peu importe la manière par laquelle on y arrive.
Dès que les Algériens auront un avantage, ils modifieront le cours du jeu et la physionomie de la finale en imposant un jeu violent combiné à une triche multiforme : fautes sur l’adversaire, recherche effrénée d’un gain sur le temps de jeu, attaques verbales. Les Lions ne devront pas céder à la violence physique ou verbale et aux pièges du jeu contre nature.
L’issue de ce rapport de nerfs dépend évidemment de la qualité de l’arbitrage. Il faudra faire avec les carences notoires de l’arbitrage africain. Les aléas du foot auront probablement un impact positif ou négatif sur cette finale. Elle oppose en terre égyptienne, une équipe arabe, nord-africaine et une équipe négro-africaine, ouest-africaine. Le ressenti de couleur raciale, ethnique, communautariste est une donnée potentielle. Elle est susceptible d’inter-réagir avec la finale.
Elle est à intégrer dans la gestion mentale de ce match. Notre équipe a le trophée africain à sa portée. C’est à elle de faire la différence en se mettant à l’abri des effets des pièges algériens et à la hauteur des enjeux nationaux de la coupe d’Afrique et de son esprit.
C’est possible de vaincre l’Algérie. Il faut y croire et se doter les moyens humains et techniques pour atteindre le sacre continental attendu depuis presque 6 décennies par le peuple Sénégalais.
Mamadou Sy Albert
Un jour historique. Ce vendredi 19 juillet marque, et marquera sans nul doute, l’histoire du foot sénégalais. La coupe, rien que la coupe d’Afrique. C’est le ressenti le mieux partagé par les férus du ballon rond. Il est notable dans les foyers, dans la rue, sur les lieux de travail.
Ce ressentiment est présent partout à travers les réseaux sociaux, sur les écrans de télévisions et sur tous les supports de communication de masse. C’est le rêve de tout un peuple uni derrière son équipe nationale. Le foot est et reste ce sport roi. Il est capable d’unir, de faire rêver une Nation, de nourrir des passions et des sentiments profonds d’amour et de cohésion sociale.
Ce match du jour ne sera guère une promenade de santé pour les Lions du Sénégal. L’adversaire du jour constitue une grande équipe de foot. Il ne faudra ni la surestimer, ni la sous-estimer. Les deux équipes ont en commun cette soif inextinguible de gagner et de soulever le trophée continental. Elles ont le potentiel humain, technique et tactique pour réaliser ce rêve au nom de leur pays, de leur drapeau national et des aspirations profondes de leurs supporters plus que jamais sur les nerfs.
Au-delà des techniques et des tactiques de jeu que les entraîneurs des deux équipes déclineront à travers les feuilles de route et les plans de jeu, force est de relever la part écrasante de la dimension mentale de ce match quant à son issue.
La composante mentale pourrait être un des facteurs déterminant pour la victoire ou la défaite. La victoire de l’équipe algérienne par un score d’un but à zéro durant les matches de poule face à l’équipe du Sénégal représente un avant-goût de ce qui va se passer cet après- midi sur le terrain.
Les Algériens connaissaient probablement la qualité de jeu des Sénégalais, leurs capacités techniques insoupçonnées et l’engagement de toute l’équipe à faire son jeu dans le respect de l’adversaire. Ils ont su intelligemment leur imposer un rapport de forces infernal. Le mental algérien a fait la différence. Ce mental s’est traduit par un harcèlement systématique sur les tous les porteurs du ballon. La fougue de jeunesse, la violence corporelle, psychologique et morale, se sont combinées à une pression inouïe sur tous les joueurs susceptibles de mettre en difficulté les Algériens.
Ce forcing mental d’enfer pour les Lions désarmés moralement a réduit gravement les capacités de réaction des Lions du Sénégal et de ses fortes personnalités. Les joueurs sénégalais ont accepté de subir le rapport de forces physique et mentale de l’équipe algérienne. Ils n’ont sonné à aucun moment la révolte collective et individuelle contre des joueurs plus déterminés, plus agressifs, plus entreprenants et prêts à tout moment à en découdre avec un Lion refusant la domination psychologique.
Ce rapport de forces physique, mentale, psychologique sera reconduit et mis en action par la stratégie de l’équipe algérienne ce jour de la finale. Il ne peut en être autrement. Elle n’a absolument rien à perdre. L’équipe nationale sénégalaise n’est pas suffisamment préparée à ce type de ce jeu violent : physique, mental et psychologique. Les Algériens en sont bien conscients. Ils utiliseront cette arme redoutable.
Ils ont sciemment construit ce modèle de jeu physique dans un plan de jeu tactique et technique mûrement réfléchi. C’est le secret insondable de la dernière victoire algérienne durant le match de poule. Les Lions du Sénégal devront se préparer à cette épreuve mentale. Il faudra l’affronter sans état d’âme. L’erreur tactique du jeu sénégalais et des Lions consisterait à vouloir rendre coûte que coûte la monnaie à l’adversaire violent par son comportement individuel et collectif et son anti- jeu.
Il ne s’agit point de jouer la finale à l’image de son adversaire. Il est plutôt question de jouer son propre jeu avec un mental individuel et collectif capable de déjouer les pièges des Algériens et de faire la différence.
Le Sénégal dispose de joueurs suffisamment aguerris sur le terrain de jeu offensif et défensif. Ils sont capables de contenir, de résister et d’anéantir la violence de l’adversaire. Ils ont la carapace corporelle, l’intelligence du jeu pour déjouer un rapport de forces physique fabriqué de toute pièce par l’adversaire. Ils ont la détermination pour faire ce que l’entraîneur attend d’eux. Il faut refuser la violence physique et gagner à tout prix ce match par la confiance en soi, à son jeu, à ses qualités techniques et la quête intransigeante de la victoire méritée.
C’est la source inépuisable de la victoire de l’équipe nationale à cette finale. Elle a les moyens humains et techniques pour relever le défi du potentiel de défense de l’équipe nationale.
L’enjeu central de cette confrontation n’est point un rapport violent. Le défi est de ne pas prendre le premier un but mortel. Les Algériens utiliseront la violence pour décourager, démoraliser l’adversaire, pour provoquer. La finalité de cette stratégie psychologique est de scorer, peu importe la manière par laquelle on y arrive.
Dès que les Algériens auront un avantage, ils modifieront le cours du jeu et la physionomie de la finale en imposant un jeu violent combiné à une triche multiforme : fautes sur l’adversaire, recherche effrénée d’un gain sur le temps de jeu, attaques verbales. Les Lions ne devront pas céder à la violence physique ou verbale et aux pièges du jeu contre nature.
L’issue de ce rapport de nerfs dépend évidemment de la qualité de l’arbitrage. Il faudra faire avec les carences notoires de l’arbitrage africain. Les aléas du foot auront probablement un impact positif ou négatif sur cette finale. Elle oppose en terre égyptienne, une équipe arabe, nord-africaine et une équipe négro-africaine, ouest-africaine. Le ressenti de couleur raciale, ethnique, communautariste est une donnée potentielle. Elle est susceptible d’inter-réagir avec la finale.
Elle est à intégrer dans la gestion mentale de ce match. Notre équipe a le trophée africain à sa portée. C’est à elle de faire la différence en se mettant à l’abri des effets des pièges algériens et à la hauteur des enjeux nationaux de la coupe d’Afrique et de son esprit.
C’est possible de vaincre l’Algérie. Il faut y croire et se doter les moyens humains et techniques pour atteindre le sacre continental attendu depuis presque 6 décennies par le peuple Sénégalais.
Mamadou Sy Albert