En Centrafrique, l’Assemblée nationale a voté par acclamation lundi 26 mai 2025, la loi remaniée sur la liberté de la presse et de la communication dans le pays. Le projet de cette loi a été porté par le ministère de la Communication, en partenariat avec quelques organisations des médias.
Aussitôt après cette adoption par les élus de la nation, plusieurs professionnels de médias ont vivement protesté contre certaines dispositions. Avec cette loi, les autorités veulent réguler l’espace médiatique centrafricain, mais certains articles ne font pas l'unanimité au sein de la corporation.
« Les articles 151, 130, 193 et 140 posent problème. Ces dispositions concernent la réintroduction du délit de presse. Le délit de presse avait été dépénalisé par le passé, mais aujourd'hui, la dépénalisation est levée. Avec ce système, les sources d'informations seront aussi inquiétées. C'est une stratégie, selon moi, pour pouvoir museler la presse », indique Belisaire Dorval Sahoul, le rédacteur en chef du journal Afrique en plus. [RFI]






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