Cinq nouvelles interpellations en lien avec ce cambriolage spectaculaire ont eu lieu jeudi matin. Deux personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire samedi, tandis que trois autres ont été remises en liberté. Au total, quatre individus sont désormais incarcérés dans le cadre de cette affaire.
Presque deux semaines après le spectaculaire cambriolage du musée du Louvre du 19 octobre dernier, de nombreuses interpellations ont eu lieu cette semaine, l'enquête avance. Mercredi 29 au matin, la procureure de Paris Laure Beccuau avait indiqué que cinq nouvelles interpellations avaient eu lieu. Une source proche de l'enquête a indiqué auprès de BFMTV que deux suspects ont été mis en examen et placés en détention provisoire samedi 1er novembre.
Les deux individus, un homme de 37 ans et une femme âgée de 38 ans, sont mis en examen, pour "vol en bande organisée, et pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime", a appris BFMTV. Ils ont tous les deux "contesté toute implication dans les faits", aussi bien en garde à vue que lors des interrogatoires de première comparution. Au total, cinq nouvelles interpellations liées à ce spectaculaire cambriolage avaient été annoncées jeudi matin par la procureure de Paris, Laure Beccua. Les trois autres personnes interpellées ont été remises en liberté.
Deux premières arrestations avaient eu lieu le 25 octobre dernier. Les deux hommes, âgés de 34 et 39 ans, sont mis en examen, depuis ce mercredi, pour "vol en bande organisée, et pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime". Ils sont soupçonnés d'être ceux qui ont "pénétré dans la galerie d'Apollon pour s'emparer des bijoux", ont "partiellement reconnu les faits", selon la procureure de la République. Ils ont été incarcérés.
Cent enquêteurs mobilisés
Selon la procureure, les bijoux sont toujours introuvables. Ces derniers ont été estimés depuis à une valeur de 88 millions d'euros. Les premières personnes interpellées, le 25 octobre dernier, sont âgées de 34 et 39 ans. Elles ont été mises en examen pour "vol en bande organisée et pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime". La procureure de la capitale a indiqué qu'elles avaient "partiellement reconnu les faits".
Le parquet de Paris a de plus rappelé au sujet des joyaux de la couronne que "quiconque les achèterait se rendrait coupable du délit de recel". En tout, huit objets ont été volés. Au total, sept personnes ont été interpellées et deux ont été mises en examen. Plus de cent enquêteurs de la police judiciaire sont de plus mobilisés, de concert avec la brigade de répression du banditisme, rapporte France Info.
"Dans ce genre d’enquêtes, il faut mettre le maximum de moyens immédiatement, et ne pas attendre d’avoir des éléments pour monter en puissance progressivement", assure le patron de la police judiciaire de Paris Fabrice Gardon. L'un des cinq suspects a été remis en liberté, a indiqué le Monde. [6Medias]






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