Un rendez-vous crucial s’ouvre ce 14 et 15 septembre à Casablanca, au Maroc. La Centrafrique va tenter d'y lever douze milliards de dollars pour financer son Plan national de développement 2024-2028. Une opération séduction dans un pays hôte qui n’a pas été choisi au hasard.
Le choix du Maroc pour abriter cette rencontre n’est pas anodin. Casablanca offre des facilités logistiques, mais surtout, incarne une dynamique de coopération Sud-Sud à laquelle aspire la Centrafrique. Mais convaincre les investisseurs internationaux, publics comme privés, ne sera pas chose facile.
Le pays reste confronté à un taux d’électrification de moins de 20 %, selon les dernières données de la Banque mondiale, tandis que l’indice de perception de la corruption y demeure élevé. Pour autant, les autorités assurent que des réformes sont en cours. ... Le gouvernement centrafricain mise sur un dialogue renforcé entre les secteurs public et privé pour encourager l’investissement.
« Le secteur privé doit être le moteur de ce développement », affirme le ministre. Les fonds que Bangui espère mobiliser serviront à financer de grands projets structurants : « Les infrastructures énergétiques, routières, agricoles… C'est tout cela que nous voulons dans un premier temps mettre en route. Il y a même un projet de zone économique spéciale pour drainer des industriels », détaille Richard Filakota. [Avec RFI]






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