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Au Kenya, mort en détention d’un homme arrêté pour des commentaires en ligne

Mardi 10 Juin 2025

A Nairobi, la mort en cellule d’un homme arrêté pour ses publications sur les réseaux sociaux a provoqué, dimanche 8 juin, l’indignation en ligne au Kenya, à quelques semaines du premier anniversaire des manifestations de juin 2024, qui avaient été réprimées dans le sang. 

 

« La mort en détention d’Albert Ojwang pose de sérieuses questions qui doivent être urgemment, minutieusement et indépendamment examinées », a dénoncé l’ONG Amnesty International, pour qui ce décès constitue un « nouveau rappel flagrant » de l’urgence de « réformes profondes » au sein des forces de l’ordre. « Aucun Kényan ne devrait perdre sa vie en détention », a poursuivi l’organisation de défense des droits humains, qui, dans un communiqué, a demandé une enquête, que ses conclusions soient rendues publiques et que les policiers éventuellement responsables soient jugés. 

 

Dans un communiqué, la police a expliqué qu’Albert Ojwang, arrêté pour « fausse publication », avait « subi des blessures à la tête après l’avoir frappée contre les murs de la cellule ». Les policiers en service « ont rapidement remarqué les blessures et l’ont transporté d’urgence à l’hôpital de Mbagathi, où il a été déclaré mort à son arrivée », poursuit le texte, qui annonce une enquête de l’autorité indépendante de surveillance de la police...

 

Les voix critiques sont de plus en plus sanctionnées au Kenya, près d’un an après un mouvement de contestation, durement réprimé, contre la corruption endémique et le projet de loi des finances de 2024 prévoyant des hausses d’impôts. [Le Monde avec AFP]

 
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