"A peu près tous les partenaires de la Nupes se sont accordés sur l'idée que, de fait, ce poste de président de la commission des Finances revenait à la Nupes, et en son sein à LFI", a fait savoir le député et coordinateur de La France insoumise Adrien Quatennens sur France Inter ce dimanche 26 juin.
A qui reviendra la présidence de la commission des Finances de l'Assemblée nationale ? L'alliance de la gauche Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale), forte de quelques 150 élus, affirme ses ambitions, s'estimant être la première force d'opposition de l'hémicycle - face au RN et ses 89 députés.
Sur France Inter ce dimanche 26 juin, le député et coordinateur de La France insoumise Adrien Quatennens a ainsi assuré qu'"à peu près tous les partenaires de la Nupes se sont accordés sur l'idée que, de fait, ce poste de président de la commission des Finances revenait à la Nupes et en son sein à LFI". Il a également confirmé que leur candidat sera Eric Coquerel.
"Si on respecte la tradition - j'ai vu que madame Borne a dit que la majorité relative ne participerait pas au vote - c'est dans la commission des Finances que les commissaires aux Finances vont élire leur président. Numériquement, la Nupes - ses différentes composantes - est plus importante.
En toute hypothèse, oui, ce devrait être Eric Coquerel le président de la commission des Finances", a poursuivi Adrien Quatennens.
Jeudi, la députée Nupes-PS Valérie Rabault s'est dite elle aussi intéressée par le poste, estimant sur Sud Radio et France Inter qu'elle ne devait pas revenir au RN mais à "un ou une députée de gauche", tout en précisant qu'elle serait "dans un collectif", évoquant l'idée d'une présidence tournante au sein de la Nupes. "C'est-à-dire qu'il peut y avoir une présidence pendant un an à un tel, etc., mais qu'elle reste à gauche".
Garder le "cap républicain"
La députée s'est dite "stupéfaite" d'entendre "certains dans le groupe présidentiel ou même à droite" dire que cette présidence devrait revenir au Rassemblement national, en particulier de la part du président LR du Sénat Gérard Larcher. "Ça m'a beaucoup étonnée de lui", a-t-elle dit. "Moi quand j'ai voté Emmanuel Macron 'au second tour de la présidentielle, pour faire barrage au Rassemblement national), je l'ai fait sans condition", a-t-elle insisté.
"Je m’opposerai de toutes mes forces à ce que la présidence de la commission des Finances revienne à un ou une députée du RN", a-t-elle poursuivi, invitant "tous les députés de la majorité à se regarder et se demander s'ils sont prêts à mettre un bulletin Rassemblement national", et à "garder leur "cap républicain".
Depuis 2007, sous Nicolas Sarkozy, la présidence de la commission des Finances revient à un député d'un groupe d'opposition, pas forcément le groupe le plus important. Les membres de la commission voteront le 30 juin. La commission des Finances est l'une des plus puissantes et prestigieuses de l'Assemblée nationale : elle examine tous les projets de budget avant leur discussion et leur vote dans l'hémicycle.
A qui reviendra la présidence de la commission des Finances de l'Assemblée nationale ? L'alliance de la gauche Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale), forte de quelques 150 élus, affirme ses ambitions, s'estimant être la première force d'opposition de l'hémicycle - face au RN et ses 89 députés.
Sur France Inter ce dimanche 26 juin, le député et coordinateur de La France insoumise Adrien Quatennens a ainsi assuré qu'"à peu près tous les partenaires de la Nupes se sont accordés sur l'idée que, de fait, ce poste de président de la commission des Finances revenait à la Nupes et en son sein à LFI". Il a également confirmé que leur candidat sera Eric Coquerel.
"Si on respecte la tradition - j'ai vu que madame Borne a dit que la majorité relative ne participerait pas au vote - c'est dans la commission des Finances que les commissaires aux Finances vont élire leur président. Numériquement, la Nupes - ses différentes composantes - est plus importante.
En toute hypothèse, oui, ce devrait être Eric Coquerel le président de la commission des Finances", a poursuivi Adrien Quatennens.
Jeudi, la députée Nupes-PS Valérie Rabault s'est dite elle aussi intéressée par le poste, estimant sur Sud Radio et France Inter qu'elle ne devait pas revenir au RN mais à "un ou une députée de gauche", tout en précisant qu'elle serait "dans un collectif", évoquant l'idée d'une présidence tournante au sein de la Nupes. "C'est-à-dire qu'il peut y avoir une présidence pendant un an à un tel, etc., mais qu'elle reste à gauche".
Garder le "cap républicain"
La députée s'est dite "stupéfaite" d'entendre "certains dans le groupe présidentiel ou même à droite" dire que cette présidence devrait revenir au Rassemblement national, en particulier de la part du président LR du Sénat Gérard Larcher. "Ça m'a beaucoup étonnée de lui", a-t-elle dit. "Moi quand j'ai voté Emmanuel Macron 'au second tour de la présidentielle, pour faire barrage au Rassemblement national), je l'ai fait sans condition", a-t-elle insisté.
"Je m’opposerai de toutes mes forces à ce que la présidence de la commission des Finances revienne à un ou une députée du RN", a-t-elle poursuivi, invitant "tous les députés de la majorité à se regarder et se demander s'ils sont prêts à mettre un bulletin Rassemblement national", et à "garder leur "cap républicain".
Depuis 2007, sous Nicolas Sarkozy, la présidence de la commission des Finances revient à un député d'un groupe d'opposition, pas forcément le groupe le plus important. Les membres de la commission voteront le 30 juin. La commission des Finances est l'une des plus puissantes et prestigieuses de l'Assemblée nationale : elle examine tous les projets de budget avant leur discussion et leur vote dans l'hémicycle.
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