Lundi 10 novembre, la demande de remise en liberté de Nicolas Sarkozy a été acceptée par la cour d’appel de Paris. Désormais sous contrôle judiciaire, l’ancien président de la République est soumis à une règle inédite : il ne peut pas entrer en contact avec Gérald Darmanin.
Après 21 jours d’incarcération, Nicolas Sarkozy a quitté la prison de la Santé, lundi 10 novembre, après que sa demande de mise en liberté a été acceptée par la cour d’appel de Paris.
Soumis, dès à présent, à un contrôle judiciaire, l’ancien président de la République a l’interdiction d’entrer en contact avec le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, qui lui a rendu visite à la prison de la Santé mercredi 29 octobre, ainsi qu’avec des membres de son cabinet. Une décision qui s’applique à tous les futurs potentiels gardes des Sceaux afin de garantir l’indépendance de la Justice, concernant ce dossier, selon RTL.
L’entourage de Gérald Darmanin a rapidement réagi après la décision en affirmant, sur BFMTV, que l’élu “applique toujours les décisions de justice”.
“Éviter le risque de pression sur des témoins”
Mais il n’est pas le seul avec lequel Nicolas Sarkozy ne peut pas s’entretenir. En effet, le président de la cour d’appel de Paris a ajouté d’autres noms à la liste pour éviter le risque de pression sur des témoins ou de concertations avec d'autres prévenus du dossier libyen. Le contrôle judiciaire prévoit aussi l’interdiction de quitter le territoire national.
Pour rappel, l’ancien chef d’État a été condamné à cinq ans de prison en septembre dernier dans l’affaire des financements libyens de la campagne présidentielle victorieuse de 2007. Dès sa demande d’appel, il est passé d’un régime d’exécution provisoire à une détention provisoire classique, qu’il effectuait donc à la prison de la Santé de Paris depuis trois semaines.
Son procès en appel dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle devrait commencer en mars.
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