En Angola, un groupe d’ONG dénonce des « exécutions sommaires » durant la répression des manifestations violentes qui ont fait au moins trente morts.
Des dizaines de magasins et entrepôts ont été pillés et des véhicules attaqués les 28 et 29 juillet, quand une grève de trois jours de chauffeurs de taxis contre l'augmentation de 30% du prix des carburants a dégénéré en émeutes dans la capitale, Luanda, et dans plusieurs provinces de l’intérieur du pays. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrant des personnes désarmées tuées par balle en pleine rue ont bouleversé l’opinion...
Des propos qui font bondir le père Celestino Epalanga, secrétaire exécutif de la commission épiscopale d’Angola et Sao Tomé. Il tient personnellement pour responsable le président João Lourenço.
« Le pouvoir en Angola est unipersonnel et pour cette raison, nous tenons le président de la République pour responsable, et aussi le directeur général de la police, car justifier l’exécution publique d’une femme sans défense, c’est inadmissible ! On ne peut pas, dans un État de droit, dans un État démocratique, justifier une exécution sommaire »...
Plus de 500 avocats se sont portés volontaires pour défendre les quelque 1214 personnes arrêtées en marge des émeutes, dont des femmes et des enfants. [RFI]






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