Partant du constat qu’il y a énormément d’exclusion financière au Sénégal, le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest, Ahmadou Al Amine Lô, préconise que davantage de fonds soient octroyés aux institutions de micro finance en vue de faciliter l’éclosion de l’offre productive des Pme Pmi.
Le développement de l’entrepreunariat passera par le financement des porteurs de projets à valeur ajoutée ou ne se fera. C’est ce qui transparaît, en filigrane, de la deuxième édition du salon tournant de l’économie sociale et solidaire qu’abrite le parc des expositions de Diamniadio.
«Enormément d’exclusion financière»
Faisant écho au président de la République qui pointait du doigt, à l’ouverture du salon de l’économie sociale et solidaire, les taux d’intérêt élevés pratiqués par les services financiers décentralisés, le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest a émis des solutions en faveur d’un meilleur financement de l’activité des petites et moyennes entreprises. Il urge, de son point de vue, de réduire les difficultés criardes d’accès aux opérateurs de microfinance.
«Nous parlons beaucoup d’inclusion financière mais il y a énormément d’exclusion financière, notamment des jeunes, des femmes, des Pme, des populations rurales. Il me semble que c’est les acteurs que l’économie sociale et solidaire cible, et ils sont particulièrement exclus. Nous avons deux axes : accompagner et inciter aux innovations mais également d’accompagner dans el cadre des services financiers numériques.
Pour cela un certain nombre d’actions et d’objectifs dans la stratégie régionale : il faut qu’il y ait des produits et des services financiers ciblant les besoins des jeunes, des populations rurales et des femmes. Il faut également une plus grande implantation des points de service parce que nous sommes à Dakar c’est vrai mais il y a un désert financier quand vous allez dans d’autres espaces. Et ce désert financier c’est essentiellement là où l’économie sociale et solidaire a impact important je veux parler des zones rurales», déplore le directeur national de la Bceao qui s’exprimait vendredi dans le cadre d’un panel scientifique intégré au salon de l’économie sociale et solidaire. (Par Mohamed NDJIM)
Le développement de l’entrepreunariat passera par le financement des porteurs de projets à valeur ajoutée ou ne se fera. C’est ce qui transparaît, en filigrane, de la deuxième édition du salon tournant de l’économie sociale et solidaire qu’abrite le parc des expositions de Diamniadio.
«Enormément d’exclusion financière»
Faisant écho au président de la République qui pointait du doigt, à l’ouverture du salon de l’économie sociale et solidaire, les taux d’intérêt élevés pratiqués par les services financiers décentralisés, le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest a émis des solutions en faveur d’un meilleur financement de l’activité des petites et moyennes entreprises. Il urge, de son point de vue, de réduire les difficultés criardes d’accès aux opérateurs de microfinance.
«Nous parlons beaucoup d’inclusion financière mais il y a énormément d’exclusion financière, notamment des jeunes, des femmes, des Pme, des populations rurales. Il me semble que c’est les acteurs que l’économie sociale et solidaire cible, et ils sont particulièrement exclus. Nous avons deux axes : accompagner et inciter aux innovations mais également d’accompagner dans el cadre des services financiers numériques.
Pour cela un certain nombre d’actions et d’objectifs dans la stratégie régionale : il faut qu’il y ait des produits et des services financiers ciblant les besoins des jeunes, des populations rurales et des femmes. Il faut également une plus grande implantation des points de service parce que nous sommes à Dakar c’est vrai mais il y a un désert financier quand vous allez dans d’autres espaces. Et ce désert financier c’est essentiellement là où l’économie sociale et solidaire a impact important je veux parler des zones rurales», déplore le directeur national de la Bceao qui s’exprimait vendredi dans le cadre d’un panel scientifique intégré au salon de l’économie sociale et solidaire. (Par Mohamed NDJIM)
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