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A Dakar, la vie chère et les libertés publiques au cœur d’une marche de l’opposition

Samedi 1 Novembre 2025

Une vue de la manifestation de l'opposition à Dakar, le 31 octobre 2025
Une vue de la manifestation de l'opposition à Dakar, le 31 octobre 2025

Des partis de l’opposition et des organisations de la société civile ont marché vendredi, à Dakar, pour dénoncer la vie chère et réclamer un renforcement de l’Etat de droit.

 

Les protestataires répondaient à l’appel du Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR).

 

Cette marche dite pacifique autorisée par le préfet de Dakar est partie du quartier Liberté 6 pour déboucher sur l’avenue Habib Bourguiba en passant par le rond-point Jet d’eau. Plusieurs leaders et militants de l’opposition ont pris part à cette marche.

 

Les manifestants ont interpellé le gouvernement sur plusieurs sujets comme la vie chère, l’application d’un droit de timbre de 1 % sur tous les paiements en espèces, les libertés publiques, entre autres questions.

 

“C’est une mobilisation contre la vie chère et pour la libération des [personnes détenues]” dans le cadre notamment de la reddition des comptes, a dit Cheikh Omar Anne, membre de la plateforme Nouvelle responsabilité dirigée par l’ancien Premier ministre Amadou Ba.

Selon lui, les citoyens attendent surtout du pouvoir “des solutions” à leurs problèmes.

 

Les responsables du FDR, une plateforme politique lancée le 9 février 2025, ont tour à tour appelé à l’unité de l’opposition pour jouer le rôle dévolu aux partis concernés.

 

Le successeur de Moustapha Niass à la tête de l’Alliance des forces de progrès (AFP) a invité au maintien de “cette unité des militants, mais surtout des leaders de l’opposition”, en perspective des élections locales de 2027.

 

“Vous avez gagné le pari de la mobilisation et de l’organisation”, a dit Mbaye Dione en s’adressant aux jeunes.

 

Abdou Aziz Paye, le représentant de Taxawu Sénégal, mouvement dirigé par l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, a lui aussi prôné une “mobilisation constante et de tous les jours pour” que l’opposition arrive à dérouler ses actions.

 

Sur la même ligne, Talla Sylla appelle à une “mobilisation illimitée, dans l’unité, main dans la main, en mettant en avant l’intérêt supérieur de la nation, le combat pour la République et pour la préservation des libertés”.

 

Bachir Diawara, au nom du Parti démocratique sénégalais, a insisté sur les difficultés économiques du pays, qui selon lui se traduisent notamment par un chômage important.

 

Abdou Mbow, député à l’Assemblée nationale et responsable de l’Alliance pour la République (APR) a appelé les partis de l’opposition à l’unité en perspective de la présidentielle de 2029. (…)

 

Le parti Pastef, au pouvoir, par la voix de son leader, Ousmane Sonko, a annoncé la tenue d’un “Tera-meeting”, le 8 novembre prochain au parking du stade Léopold Sédar Senghor. [APS]

 
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1.Posté par Me François JURAIN le 06/11/2025 12:08
L'opposition, puisque c'est comme cela qu'ils se dénomment, devrait peut être se poser les bonnes questions pour y apporter les bonnes réponses. La première de ces "bonnes questions", c'est, à mon humble avis, comment en ait on arrivé là? Pour poursuivre le fond de ma pensée, est ce que les douze années de véritable carnage financier opéré par l'ex Président et ses amis, n'ont pas une part énorme de responsabilité? La deuxième question, qui me semble pertinente, c'est après avoir constater l’incapacité à gouverner, dû à un manque criant d'expérience politique de l'équipe dirigeante en place, c'est: qu'à fait l'ex équipe dirigeante, pour respecter l'opposition, la consulter dans les moments les plus critiques, ect...RIEN; Donc, il est pour le moins fallacieux de venir se plaindre de l'inexpérience légitime de l'équipe en place, alors même que l'ex équipe dirigeante n'a eu de cesse de "savonner la planche" pour la suivante! Quant à l'équipe dirigeante en place, elle devrait quand même, au bout d'un an et demie d'exercice du pouvoir, se rendre compte que gouverner, c'est tout sauf une partie de plaisir, faire le triste constat qu'ils sont totalement incompétents dans ce genre d'exercice, et qu'il convient de rapidement "rectifier le tir" s'ils ne veulent pas être portés pour légitimes responsables d'une catastrophe annoncée. Le seul qui tire son épingle du jeu, dans cette affaire, et qui est à sa place, est notre Président Diomaye FAYE: il a endossé le costume de Président, joue bien sa partition de Président de tous les Sénégalais, jouit d'une bonne côte de popularité, mais, son problème, qui est le problème de tout le pays, c'est le boulet qu'il est obligé de trainer, et ce problème s'appelle SONKO, qui n'arrive pas à se comporter comme un premier ministre, qui est, je le reconnais bien volontiers, un excellent leader de son parti "les patriotes" (terme assez injurieux pour les autres qui ne sont pas d'accord avec ses idées, mais quand on a dans ses rang, un mouvement qui se dénomme "France dégage", il faut s'attendre à tout!

Mais bon, il faut faire avec, et ce n'est que dans trois ans et demi que l'on pourra tirer un bilan, sauf évènements majeurs d'ici là, car la patience, c'est un peu comme les ravins en montagne, si l'on franchit la ligne rouge, c'est la chute vertigineuse! Mais nous n'en sommes pas encore là!

Au SENEGAL, tout mécontentement se termine par une marche, en général silencieuse, et se déroule sans incidents. De mon temps, déjà lointain, que les moins de soixante dix ans ne peuvent pas connaitre, on chantait (en marchant) une contine: "un kilomètre à pied, ça use, ça use, un kilomètre à pied, ça use que nos souliers! Bon, au moins, dans ce flot de mécontentement, j'en vois qui se frottent les mains et rigolent ben: ce sont les cordonniers et les marchands de chaussures!

D'ici à ce eux aussi se mettent à marcher, pour protester contre les "Tera meetings", c'est vrai quoi: dans un meeting, vous restez statique, buvant les paroles du "Tera prophète"! donc vous n'usez pas vos chaussures, et cette marche serait une marche parfaitement légitime!

On pourrait rire de toute cette comédie politique, sauf que, le terrorisme est à nos portes, les jihadistes ont des vues sur le Sénégal, et vu la qualité du Ministre de l'intérieur actuel, qui s'est brillamment illustré en laissant s'échapper le seul qu'il ne fallait pas, on peut se faire un peu de souci. Comme je l'avais ecris précédemment, échaudé par la nomination en son temps, en France, du plus brillant avocat de tous les temps, vu ses résultats, Me DUPONT MORETI, nommé bien imprudemment Garde des sceaux, aux piètres résultats en temps que Ministre, idem pour Me CISSE: comme dit précédemment, mais parfois il est bon de répéter les mêmes choses, non seulement un bon avocat ne fait pas obligatoirement un bon Ministre, mais à mon humbl avis, je pense même qu'un avocat bon ou mauvais, ne peut pas, sauf de rares exceptions, faire un bon Ministre. La façon dont s'est comporté Me CISSE tant avec Mandiabal (dont je souhaite qu'il soit obligé de revenir de force au pays, ce qui sera conforme à ses idées puisqu'il devait y revenir, de son plein grè, "dans les jours qui viennent" suivant sa rocambolesque évasion au nez et à la barbe de notre inexpérimenté Ministre de l'intérieur! Dur, dur, d'être Ministre, Mais pour ce genre d'exercice, il ne suffit pas d'être ami de qui vous savez, il faut, et surtout à ce poste, avoir une très, très grande expérience politique!
Allez: marchez, marchez, il en restera toujours quelque chose!

Me François JURAIN

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