Si les six nouveaux membres du groupe des BRICS (Argentine, Ethiopie, Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite, Iran et Egypte) ont été accueillis à bras ouverts par les cinq membres fondateurs, ils le doivent à plusieurs critères dont trois jugés fondamentaux. Selon Serguei Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Russie cité par le média en ligne www.sputniknews.africa, ces critères sont : le poids, l’autorité et la position sur la scène internationale ont été pris en compte en premier lieu.
Face à une inflation de demandes d’adhésion soumises au Sommet qui s’achève aujourd’hui à Johannesburg, les BRICS ont mis l’accent, également, sur la nécessité de partager « une vision commune » de l’état actuel d’un monde porteur de déséquilibres à tous les niveaux jusqu’au fonctionnement des organisations mondiales censées représenter la diversité des parties prenantes.
Ainsi les six pays autorisés à rejoindre les BRICS se sont engagés à travailler davantage pour une plus grande démocratisation des relations entre Etats et au sein des institutions internationales.
« Parmi les pays qui ont une position commune, se trouvent ceux qui croient en la multipolarité, en la nécessité de relations internationales plus démocratiques et plus équitables, qui insistent sur la croissance du rôle du Sud global dans les mécanismes de gouvernance mondiale », écrit le média russe.
« Sur ce plan, les six pays, dont les noms ont été annoncés aujourd’hui (…) répondent pleinement à ces critères », a noté Sergueï Lavrov. (IMPACT.SN avec Sputniknews.africa)







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