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Washington appelle Pékin à « cesser de démanteler » la démocratie à Hong Kong

Jeudi 1 Avril 2021

Anthony Blinken, le chef du Département d'Etat
Anthony Blinken, le chef du Département d'Etat
Les États-Unis ont formellement réaffirmé mercredi que Hong Kong ne jouissait plus de l’autonomie promise par la Chine et ne méritait donc pas de traitement de faveur américain, exhortant Pékin a « cesser de démanteler les institutions démocratiques » du territoire.
 
« Nous allons continuer à appeler la République populaire de Chine à respecter ses obligations et engagements internationaux : à cesser de démanteler les institutions démocratiques, l’autonomie et l’État de droit à Hong Kong ; à libérer immédiatement tous les individus injustement détenus à Hong Kong et à abandonner toutes les poursuites contre eux ; et à respecter les droits humains de toutes les personnes de Hong Kong », a déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken dans un communiqué.
 
Il s’est engagé à « faire payer » à la Chine « le prix de ses actes », alors que Pékin a entériné mardi une réforme radicale du système électoral hongkongais qui marginalisera totalement l’opposition.
 
En mai, le gouvernement de l’ex-président américain Donald Trump avait déjà déclaré que l’ex-colonie britannique n’avait plus le « haut degré d’autonomie » garanti par la Chine au moment de sa rétrocession par Londres en 1997. En conséquence, il avait révoqué le statut commercial préférentiel dont bénéficiait Hong Kong.
 
Une loi américaine de 2019 prévoit que le gouvernement notifie chaque année au Congrès des États-Unis l’état de l’autonomie hongkongaise.
 
« Au cours de la dernière année, la République populaire de Chine a continué à démanteler le haut degré d’autonomie de Hong Kong », notamment avec la loi controversée sur la sécurité nationale imposée par Pékin qui « a gravement sapé les droits et libertés des habitants de Hong Kong », a estimé Antony Blinken.
 
« J’ai certifié au Congrès que Hong Kong ne méritait pas de traitement différentiel », a-t-il ajouté, confirmant que le gouvernement de Joe Biden allait poursuivre la politique de son prédécesseur.
 
Il a de nouveau dénoncé « les arrestations arbitraires et les inculpations d’opposants, militants et manifestants pacifiques pour des raisons politiques » et une « interdiction de fait des manifestations publiques ». (AFP)
 
 
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