Connectez-vous

Trump veut gagner en « intimidant » le parti républicain, accuse Nikki Haley

Dimanche 28 Janvier 2024

Donald Trump veut décrocher l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle en « intimidant » son parti, a affirmé dimanche sa seule rivale, Nikki Haley, qui a accusé les leaders de l’appareil républicain de vouloir le désigner trop tôt.

 

La candidate a décidé de rester en lice après ses défaites au caucus de l’Iowa et à la primaire du New Hampshire. Et ce malgré l’insistance de Donald Trump, soutenu par des leaders du parti, à vouloir déclarer la course terminée en sa faveur.

 

« Il ne peut pas s’imposer par l’intimidation pour la désignation » comme candidat républicain à l’élection de novembre, face au président sortant Joe Biden, a déclaré Nikki Haley dans l’émission Meet The Press sur NBC.

 

« Vous ne pouvez pas faire cela après seulement deux États », sur les cinquante qui doivent se prononcer, a ajouté l’ancienne ambassadrice américaine à l’ONU – nommée à l’époque par Donald Trump – et ex-gouverneure de Caroline du Sud.

 

Nikki Haley a critiqué le Comité national du parti (RNC), qui organise les primaires républicaines, pour avoir montré son soutien trop tôt à l’ancien président des États-Unis, très largement favori après ses deux victoires.

 

Mardi lors de l’annonce des résultats dans le New Hampshire, la cheffe du parti, Ronna McDaniel, avait assuré que le choix des électeurs était « très clair».

 

« Nous devons nous rassembler autour de celui qui sera notre candidat, et ce sera Donald Trump », avait-elle ajouté.
 

« Je ne pense pas que ce soit la position que doit tenir le RNC… Trump est allé trop loin quand il les a poussés à faire cela », a assuré Nikki Haley.

 

La candidate a suggéré qu’elle comptait rester dans la course au moins jusqu’au « Super Tuesday » du 5 mars, un rendez-vous crucial où les électeurs de 16 États et territoires américains se prononceront. La prochaine primaire républicaines aura lieu le 24 février en Caroline du Sud.  

 

Là encore les sondages donnent Nikki Haley largement battue, mais pour l’ancienne gouverneure, une défaite dans son État ne l’écarterait pas de la course. Elle a affirmé qu’elle devait simplement faire mieux que dans le New Hampshire, où elle a perdu avec 11 points d’écart.

 

Elle a également réfuté vouloir rester dans la course dans l’espoir que les nombreux ennuis judiciaires de Donald Trump, ou son état de santé, à 77 ans, ne lui ouvre un espace. [AFP]

 
Nombre de lectures : 192 fois











Inscription à la newsletter