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Terrorisme en Côte d’Ivoire : pourquoi la surveillance a encore été renforcée dans le Nord

Mardi 21 Septembre 2021

Le crash, dans la nuit du 10 au 11 septembre, d’un hélicoptère d’attaque MI 24 est survenu alors que l’armée ivoirienne craignait une attaque jihadiste dans le nord du pays. Selon nos informations, les autorités ivoiriennes ont été prévenues début septembre par plusieurs partenaires, notamment les services de renseignements burkinabè, d’un risque important d’attaque jihadiste sur leur territoire.
 
Des mouvements suspects avaient notamment été détectés près de la forêt de Diéfoula, dans le sud-est du Burkina. Des armes (munitions, roquettes, matériel pour fabriquer des engins explosifs) avaient aussi été acheminées sur place. « Nous redoutions une opération simultanée sur plusieurs objectifs militaires. Il y avait eu des missions de renseignement et de repérage faites par la cellule de Sidibé Abdramani. Différents groupes avaient fait jonction », explique une source sécuritaire occidentale.
 
Surnommé « Hamza », ce dernier aurait été envoyé dans cette zone frontalière entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire pour y installer la katiba Macina, groupe dirigé par le malien Amadou Koufa et affilié au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Son groupe est suspecté d’être derrière les récentes attaques jihadistes commises dans le nord de la Côte d’Ivoire. (Jeune Afrique)
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