VARSOVIE (Reuters) - Le président du Parlement polonais, membre du parti conservateur au pouvoir PiS (Droit et Justice), a annoncé jeudi sa démission en raison d'un scandale lié à l'utilisation d'un avion gouvernemental à des fins privées.
Le PiS, qui se targue de lutter contre la corruption et l'influence communiste tolérées par les précédents gouvernements, craignait que cette affaire ne l'embarrasse à quelques semaines des élections législatives du 13 octobre.
"Je compte présenter demain ma démission", a déclaré Marek Kuchcinski lors d'une conférence de presse, trois jours après s'être excusé d'avoir indûment utilisé un jet Gulfstream pour 23 voyages en famille.
A ses côtés était présent le chef du PiS Jaroslaw Kaczynski, qui tient les rênes du gouvernement même s'il n'occupe aucun poste officiel.
Plusieurs scandales financiers ont déjà éclaté depuis l'arrivée au pouvoir du PiS en 2015, sans parvenir à entamer la popularité dont jouit ce parti catholique, ultraconservateur et nationaliste.
Le PiS est pour l'heure largement en tête des sondages en vue des législatives, porté par une robuste croissance économique, des prestations sociales généreuses et sa défense des valeurs traditionnelles.
Une enquête de l'institut IBRIs diffusée avant le scandale Kuchcinski créditait le PiS de 41,7% des voix contre 25% pour la Plateforme civique, centriste et libérale, et 10,2% pour un groupement de partis de gauche.
Le PiS, qui se targue de lutter contre la corruption et l'influence communiste tolérées par les précédents gouvernements, craignait que cette affaire ne l'embarrasse à quelques semaines des élections législatives du 13 octobre.
"Je compte présenter demain ma démission", a déclaré Marek Kuchcinski lors d'une conférence de presse, trois jours après s'être excusé d'avoir indûment utilisé un jet Gulfstream pour 23 voyages en famille.
A ses côtés était présent le chef du PiS Jaroslaw Kaczynski, qui tient les rênes du gouvernement même s'il n'occupe aucun poste officiel.
Plusieurs scandales financiers ont déjà éclaté depuis l'arrivée au pouvoir du PiS en 2015, sans parvenir à entamer la popularité dont jouit ce parti catholique, ultraconservateur et nationaliste.
Le PiS est pour l'heure largement en tête des sondages en vue des législatives, porté par une robuste croissance économique, des prestations sociales généreuses et sa défense des valeurs traditionnelles.
Une enquête de l'institut IBRIs diffusée avant le scandale Kuchcinski créditait le PiS de 41,7% des voix contre 25% pour la Plateforme civique, centriste et libérale, et 10,2% pour un groupement de partis de gauche.
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