Ce ne devait être qu’une réunion d’information sur le projet de déclaration finale du premier Sommet africain sur le climat, lundi 4 septembre, à Nairobi. Las, le texte préparé par le Kenya et le secrétariat de l’Union africaine (UA) a été sévèrement critiqué par les ministres de l’environnement réunis à huis clos dans la soirée, alors que les chefs d’Etat – qui doivent adopter la déclaration – étaient arrivés un peu plus tôt dans la capitale kényane.
La déclaration doit définir la position commune des 54 pays africains dans les négociations climatiques, dont la prochaine étape aura lieu à Dubaï en décembre lors de la 28e conférence des parties de la convention des Nations unies sur les changements climatiques (COP28).
Alors que le sommet doit permettre d’afficher l’unité du continent dans la lutte contre le dérèglement climatique, la réunion de lundi s’est transformée en une série de réclamations laissant apparaître d’importants désaccords. Une dizaine de pays ont pris la parole, à commencer par les Comores qui assurent pourtant la présidence tournante de l’Union africaine.
« Nous avions demandé que le rôle des océans et de l’économie bleue figure dans le texte », a regretté Houmed Msadié, ministre de l’agriculture, de la pêche et de l’environnement. [Le Monde]






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