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Salvini éclate la coalition au pouvoir et réclame des élections anticipées

Jeudi 8 Août 2019

La lutte contre l’insalubrité, au-delà du fait d’être un défi quotidien, est devenu aujourd’hui, ’’un combat national impératif ’’et ’’non négociable’’, a soutenu, jeudi, le président de la République. 

’’La propreté n’est pas seulement un défi au quotidien, elle n’est pas simplement un enjeu environnemental (…) elle est devenue aujourd’hui un combat national. C’est un impératif et ce n’est pas négociable’’’, a dit Macky Sall, à l’occasion du lancement de la campagne nationale de promotion de la propreté (CNPP). 

Lors de sa prestation de serment le 2 avril, le président de la République évoquant les priorités de son quinquennat, avait promis de "forger l’image d’un nouveau Sénégal, un Sénégal plus propre dans ses quartiers, ses villages, ses villes. En un mot, un Sénégal avec zéro déchet". Selon lui, "des mesures vigoureuses" seront prises pour y arriver.
 
Macky Sall souhaite "mettre fin à l’encombrement urbain, à l’insalubrité, aux occupations illégales de l’espace public et aux constructions anarchiques dans des zones inondables", des difficultés auxquelles sont confrontées de nombreuses villes sénégalaises.

’’(...) Nous y voilà, pour le lancement de la campagne nationale de promotion de la propreté’’, a dit le chef de l’Etat, au Centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio , soulignant que ’’la propreté est fondamentalement un enjeu sanitaire, une exigence socio-culturelle et également économique de haute portée pour l’image et le rayonnement international de notre pays’’. 

Pour le président de la République, ’’le Sénégal propre doit interpeller nos consciences et impulser un sursaut collectif exceptionnel pour lutter contre l’insalubrité’’.

Macky Sall a réaffirmé ’’l’engagement de l’Etat à jouer pleinement son rôle en tant que garant de l’hygiène publique’’. 

’’Pour ce faire, nous devons changer de paradigmes et nous convaincre, une fois pour toute, que l’insalubrité et l’occupation anarchique des espaces publics constituent encore des défis majeurs pour notre pays’’, a t-il souligné. 

Le chef de l’Etat a déploré ’’les effets néfastes’’ des déchets divers, des eaux usées, du fléau du plastique sur le cadre de vie. 

’’Nos paysages et cadres de vie sont altérés par les effets néfastes des déchets divers, des eaux usées, du fléau du plastique, des pollutions d’origines multiples et des nuisances de toute sorte’’, a t-il dit.

A cela s’ajoutent ’’une urbanisation mal maitrisée et nos nouvelles habitudes non viables de production et de consommation’’, a relevé le chef de l’Etat.

Ces situations, selon le chef de l’Etat, ’’impactent négativement l’image de nos villes, de nos quartiers, de nos villages. Elle affecte également la qualité de vie des populations ainsi que la performance de plusieurs secteurs névralgiques de développement socio-écologique’’. 

Pour Macky Sall, il faut ’’inscrire toutes les actions des différents acteurs publics, privés et sociaux dans la durabilité’’.

Il faut aussi ’’assurer un suivi régulier des sites nettoyés en développant l’aménagement paysager des espaces publics et en assurant surtout, l’ancrage d’une véritable économie circulaire dans le secteur porteur de la propreté et de la gestion des déchets (nettoyer, collecter, pré collecter, traiter, recycler et valoriser)’’. (APS)
 
 
 
Grande-Bretagne: Elections après le Brexit en cas de censure du gouvernement, selon le Financial Times
LONDRES (Reuters) - Des élections législatives auront lieu au Royaume-Uni dans les jours qui suivent le Brexit si le Parlement censure le gouvernement de Boris Johnson à la rentrée, rapporte jeudi le Financial Times, citant l'entourage du Premier ministre.
 
Selon le quotidien britannique, les conseillers de Boris Johnson s'attendent à ce que le Parlement organise un vote de confiance peu après la pause estivale.
 
"On ne peut pas les empêcher de forcer la tenue d'élections mais nous contrôlons le calendrier. S'il doit y avoir des élections, ce sera dans les jours qui suivent le 31 octobre", a déclaré un haut responsable du 10, Downing Street.
 
 
Liaison Paris-Montréal : Un feu dans un four oblige l'avion à faire demi-tour
 
Un feu dans un mini-four d'un Airbus A330 reliant Paris à Montréal a obligé jeudi un retour à l'aéroport parisien Roissy-Charles-de-Gaulle, à peine huit minutes après son décollage, a-t-on appris auprès de la police aux Frontières (PAF).
 
L'incident a eu lieu peu avant 16H00 (14H00 GMT) sur un vol de la compagnie canadienne Air Transat avec à bord 385 passagers et 8 membres d'équipage.
 
«Le feu a été éteint avant l'arrivée des secours», a précisé la PAF. 29 personnes ont été «incommodées», mais aucune n'a été hospitalisée. «Les relevés toxicologiques effectués sur place se sont révélés nuls», selon cette même source.
 
Le four encastré a été retiré mais sur décision du pilote, l'avion n'est pas reparti, selon une source aéroportuaire, qui a ajouté que les passagers du vol allaient passer la nuit de jeudi à vendredi à l'hôtel près de l'aéroport. (afp/nxp)
 
 
Salvini éclate la coalition au pouvoir et réclame des élections anticipées
 
Des élections anticipées «rapidement». Matteo Salvini, l'homme fort du gouvernement italien, a fait exploser jeudi soir la coalition au pouvoir depuis 14 mois, décrétant qu'il n'y avait plus de majorité. Quels sont les scénarios à partir de maintenant ?
 
Quel a été le déclencheur de la crise?
 
Lors du dernier vote parlementaire mercredi avant la pause estivale, le Mouvement 5 Etoiles (M5S, anti-système) de Luigi di Maio a voté contre le projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin, fermement soutenu par la Ligue de Matteo Salvini (extrême droite). Le M5S s'est retrouvé tout seul pour voter une motion contre le projet franco-italien tandis que la Ligue apportait ses voix à deux motions de l'opposition.
 
Le très populaire Matteo Salvini, sorti grand vainqueur des récentes élections européennes, a semblé hésiter sur la marche à suivre. Au lieu de démarrer en fanfare un tour des plages, il a eu une première longue discussion avec M. Conte. Et le soir, lors d'un meeting à la station balnéaire de Sabaudia, il a constaté: «quelque chose s'est brisé dans la majorité ces derniers mois», alimentant les spéculations sur un risque d'éclatement de la coalition.
 
Quelles sont les conséquences des annonces de Salvini?
 
En décrétant qu'il n'y avait plus de majorité gouvernementale, M. Salvini a entériné la rupture avec le M5S.
 
Jusqu'à son communiqué du début de soirée jeudi, les médias avaient plutôt imaginé un profond remaniement ministériel, avec le départ possible de trois ministres dont celui de l'Economie Giovanni Tria, jugé trop frileux à l'égard de Bruxelles, et un nouveau pacte de gouvernement avec la Ligue aux conditions de Salvini (une «flat tax», un impôt sur le revenu unique, et plus d'autonomie pour les régions).
 
Mais Salvini, après avoir rencontré M. Conte, a repris les termes d'un communiqué diffusé dans l'après-midi par son parti, affirmant «ne réclamer ni des fauteuils ministériels, ni un remaniement, ni un gouvernement technique».
 
M. Conte, proche du M5S, la formation qui dispose d'une majorité relative mais pas absolue au parlement depuis le scrutin du printemps 2018, était monté jeudi matin au palais du Quirinal, siège de la présidence, mais rien n'a filtré de son long entretien avec le président Sergio Mattarella.
 
Quelles sont les issues possibles à la crise?
 
Le gouvernement Conte pourrait devoir démissionner rapidement ou alors se présenter devant le parlement pour le vote d'une motion de censure, ce qui déboucherait sur plusieurs hypothèses.
 
Le président, qui en Italie, détient les clefs pour résoudre les crises politiques, pourrait tenter de former une nouvelle majorité parlementaire, pouvant inclure le M5S et la gauche. Un scénario improbable compte tenu de l'affaiblissement de ces deux camps.
 
Sinon, des élections anticipées pourraient être convoquées, comme l'exige Salvini, pour la mi-octobre au plus tôt compte tenu des délais constitutionnels. Créditée de 36 à 38% des intentions de vote selon les sondages, la Ligue pourrait en sortir largement victorieuse et gouverner quasiment seule, en s'alliant avec le petit parti Fratelli d'Italia (extrême droite).
 
Cependant, le président Sergio Mattarella insiste régulièrement sur la nécessité d'avoir un gouvernement en place à l'automne pour élaborer le budget, dont la première version doit être soumise à l'Union européenne avant la fin septembre.
 
Dans ce cas, le chef de l'Etat pourrait opter pour la mise en place d'un gouvernement technique et renvoyer la perspective d'élections à février ou mars. Le chef du gouvernement technique devrait toutefois obtenir une majorité parlementaire suffisamment solide, comme cela s'était passé pour le gouvernement Monti en 2011. (afp/nxp)
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